jeudi 21 mai 2015

Tu peux sortir une fille de la Gaspésie...

... mais tu ne peux pas sortir la Gaspésie d'une fille! Tôt ou tard, elle y retourne!


Mon amie Carole (que je partage avec beaucoup, beaucoup, d'autres personnes!) retourne à ses racines pour vivre sa retraite bien méritée! Et pas question de la laisser partir sans lui laisser un souvenir indélébile des amies et amis estriens! J'ai réussi à rassembler pour la 'Dernière Cène' des anciennes compagnes de travail et amies de longue date, certaines accompagnées de leur joyeux conjoint, question de lui témoigner notre amour et notre reconnaissance pour tout ce qu'elle a apporté dans nos vies!

Qui aime bien, châtie bien!

Jean n'a pas raté son emballage!
Carole n'est pas au bout de ses peines!
(de gauche à droite : Josée, Johanne, Carole D et Carole G)

Une de plus à ta collection!

La bière délie les langues!!!

Lise qui cache Isabelle, Jacques et Suzanne

Diane et Jean
Voici le texte que j'ai composé pour elle (et lu sans pleurer!!!!)

A notre amie Carole, notre grande aventurière!

Une aventure, c'est comme ça que tu nous présentes la chose dans ton blogue. Pas une aventure d'un soir... mais celle de cette partie de ta vie! Ta vie de retraitée que tu as mis temporairement en veilleuse! Pas un coup de tête, mais quelque chose que tu prépares depuis plusieurs années. Tu en parlais, mais là, c'est vrai : tu déménages à Rivière-au-Renard en Gaspésie! Au bout du monde! A 875 kms de Sherbrooke (par la 132!)! Ce n'est pas qu'on ne te prenait pas au sérieux, mais tu sais, on parle, on parle, et finalement on reste dans notre zone de confort! Toi, non, de toute évidence!

Carole, tu es une fille courageuse! Tu rêves de la mer, de l'air pur du large, de retrouver ses racines, sa famille... De neige jusqu'en juin, de tempêtes qui vous emprisonnent pendant trois jours, de grandes marées... De voir le souffle des baleines, les grands bateaux et les voiliers... De lire sur la grève, de manger du poisson frais, d'entendre les goélands, et de te battre avec les mouches noires!

Carole, ton retour en Gaspésie, hier, on en doutait... Aujourd'hui, on t'envie presque. Et demain, nous nous ennuierons de tes rires, de ta présence aux déjeuners... Mais comme dirait Lise Dubreuil, le fun qu'on a eu, personne ne peut nous l'enlever! Comme toi, nous devrons dorénavant vivre de nos excellents souvenirs...

Nous sommes ici pour te dire Aurevoir, mais certainement pas adieu! Nous voulons te laisser dans la tête et le cœur, le souvenir de femmes et d'hommes significatifs dans ta vie, comme tu l'es dans la nôtre! Le souvenir de collègues reconnaissantes qui, en t'appuyant dans le combat que tu menais avec une poignée de compagnes qui, par leur solidarité, leur fierté, leur altruisme et leur détermination, ont changé les conditions de travail, et par conséquent, de vie de leurs paires. Le souvenir d'amis moqueurs, pas compliqués, sincères et fidèles. Le souvenir de grandes émotions, de fous rires, de pleurs sur tes frêles épaules, de conseils donnés et reçus sans compter.

Maintenant, pars et ne te retourne pas! Va droit devant, vers ta mer, ta famille, tes racines! Nous, nous vivrons cette aventure par procuration... alors, mets-nous'en plein la vue! Ouvre ton skype à tous les jours! Tiens ton blogue à jour! Prépare vite ta chambre d'amis! Tu vas avoir de la visite! Et tu sais, on a beau avoir maintenant un pied-à-terre en Gaspésie, l'Estrie et tes chums de filles et de gars auront toujours une place pour toi...

Et lorsque tu viendras en Estrie, donne-nous un coup de fil! Un déjeuner, ça s'organise en quelques heures!


Tes vrais amis, pour toujours!


Tu vas tellement, tellement, me manquer....