Immortaliser notre jeunesse

Parmi les voeux du Nouvel An, il y en avait un de nos amis Jean et Solange, accompagné d'une photo, où, il y a 42 ans, quelqu'un avait immortalisé notre jeunesse et une sortie au resto pour souligner, avec des amis de cette époque, les 30 ans de Jacques. On voit Jean et Solange en bout de table, et je reconnais le petit Bouchard à côté de Solange; les autres, je suis incapable de me rappeler leur nom... Quant au resto avec ces abat-jours de tissu, c'est le néant dans mes souvenirs.

Ca sert à ça, les amis qui prennent des photos : te rappeler que tu as déjà été jeune et beau!

Avant de l'oublier...

C'est dimanche. Le 31. C'est tranquille ici... C'est le dernier jour de 2023 qu'on a trouvé par moments assez poche. Nous n'avons aucune attente pour 2024... on ne risque pas d'être déçus...

Donc, avant qu'on oublie cette tradition ...

avec les voeux 'classiques', mais non moins sincères :

la santé (et un 'bon' médecin de famille...),

l'amour et les précieuses amitiés,

une vie simple...

de nombreuses occasions de rire...

et moins de pleurer (ou de sacrer..)

Parlant de rire... elle est bonne celle-là : Je m'inscris à un concours sur FB (ce que je fais très rarement, et qui sera la dernière fois...) d'une boucherie de ma localité et voilà qu'un gars avec un nom bien québécois (son vrai nom?) me demande s'il peut me poser une question en privé. Je regarde son profil et je ne comprends pas...  Pas un pichou (est-ce sa véritable photo?). Il semble avoir autour de 50 (je pourrais être sa mère), sa bio est trop 'clean' (alors que je n'ai pas publié la mienne). Je lui demande, en privé, quelle est sa question. Il me demande si ça me gênerait qu'il fasse ma connaissance... Simonac! Je veux bien croire que ma photo de profil est (volontairement) très floue, mais il y a des gars qui ne manquent pas d'imagination. Je lui réponds poliment : Pas intéressée! Bonsoir! Il me répond OK et me fait deux pouces. Je viens de voir qu'il a supprimé son message et qu'il m'a bloquée. Je la ris encore!

On ne fera rien de spécial aujourd'hui. Ni demain. C'est limite pour la piscine qui a été moins chauffée avec le récent front froid. Et le P'tit qui a des résidus de sinusite (ce qui ne l'a pas empêché, hier soir, d'aller au DQ pour une molle (pas moi... de la crème glacée) trempée dans le chocolat. Peut-être un tour à la plage... ou en kayak. Peut-être aurons-nous des appels vidéos ou téléphoniques... Finalement, tout est possible aujourd'hui!

Des nouvelles de nous!

C'est mercredi mais on se croirait dimanche... C'est comme ça le temps des Fêtes!

On voit quelquefois des choses pas mal 'weird' ici! Comme ce nouveau voisin arrivé sur l'heure du souper!

A part ça, rien de nouveau. Jacques a commencé un autre projet de carving : une feuille d'érable. Je joins cette photo prise par une résidente d'ici, avec sa gentille permission. Il aime beaucoup cette activité.

On annonce une température plus froide ces jours-ci. Je vais donc ranger mon maillot pour quelques jours.

Hier, nous sommes allés faire du vélo à Long Island Village. C'est un 'développement' haut de gamme  avec beaucoup, beaucoup, de maisons/chalets et des emplacements pour VR, et même un terrain de golf. On y a repéré deux bons spots pour assister au prochain décollage de Spacex. Il faudra juste prévoir le temps de s'y rendre.

Tiens... le soleil sort et le mercure monte : 18 C! Tout est possible : piscine, kayak, vélo...

🎄🎄🎄

Finalement, à 23 degrés, on est allés à la piscine (brrrr...) où on était seuls, pour finir dans la hot tub (ah!!!!).

Bonne fête à mon Castor!

Hier, c'était  l'anniversaire de mon Petit, de mon Vieux, de mon mari, de mon ami depuis plus de 50 ans. Une journée comme une autre, à notre âge. Sauf que le téléphone a sonné plus que d'habitude, on avait plus de mails dans la boîte de réception, et on flottait dans la piscine...

'On fait quoi pour ta fête?' A quel resto tu veux aller?'

Il y avait un resto qu'on veut essayer depuis longtemps, et c'est le Longhorn Steakhouse à Harlingen. La facture sera salée, mais bon... Et un bon steak, ça serait bien bon... La viande du WM, on le sait d'expérience, tu te fais des bottes avec ça. Et on n'a pas apporté le BBQ...

Et il y a ce magasin de débiles juste à côté : le Bass Pro Shops! Où on veut acheter ce magnifique percolateur qu'on hésite à chaque fois de mettre dans notre panier en raison du prix... Une pierre deux coups! Et on n'a qu'une vie à vivre, non?!? Et il faut faire tourner ce moteur dans le Précieux! Direction Harlingen!

Tout ce qu'on nous a servi était délicieux : la soupe aux tortillas (pour Jacques) et aux patates et fromage (pour moi), le pain (oh! qu'il était bon), le steak (tendre et cuit à la perfection), les crevettes... La facture aussi, mais bon, on le sait, même le McDo c'est (trop) cher (et même pas bon).

Au Bass Pro Shops, on l'a acheté ce percolateur! Chanceux, il n'en restait qu'un! Notre beauf Larry aurait capoté dans ce magasin. Il y avait beaucoup d'enfants (pour se faire photographier avec le Père Noël), ça braillait, mais ils n'étaient pas dans le département des armes et des munitions.

On s'excuse pour les photos prises avec notre cellulaire. C'est qu'il fait noir dès 18 heures... 

Retour à la maison, contentés! Avec deux souhaits de notre bucket list de cochés!

La traditionnelle parade de Noël

Hier soir, c'était pas chaud une fois le soleil couché. Tu endurais ton chandail pour attendre la traditionnelle parade de Noël dans les rues du parc. C'est dommage qu'il y avait peu de gens pour admirer les voiturettes de golf décorées. Ceux qui comme nous étaient sur leur parcours, ont eu des cannes en bonbon et des chocolats. Même un câlin du Père Noël! Et un 'Joyeux Noël' souhaité par notre ami Adrian!

Je ne gagnerai pas un Oscar avec cette courte vidéo mais pour nous, c'est un beau souvenir de plus :

Une fois la parade passée, on a poursuivi notre marche vers le canal qui était calme. Certains résidents avaient décoré leur patio. La photo prise avec la caméra est un peu floue, mais on fera mieux la prochaine fois.

Un nouveau 'hobby for hubby'!

Comme tous les mardis soir, il y avait 'carving' au club house. On savait qu'on allait y trouver notre ami Adrian.

L'intérêt pour ce hobby 'couvait' dans l'esprit de Jacques depuis une couple de semaines. La première chose qu'on a sue, il avait un couteau et un morceau de bois dans les mains. Karen, qui enseigne la technique, lui a fabriqué un pouce de protection et montré la technique de base. Je ne sais si c'était pour le flatter, mais elle était impressionnée par son talent. Après quelques minutes, elle lui montrait comment faire une étoile à 8 pointes. Un doué, ce Jacques!

En attendant le prochain cours, elle lui a prêté un couteau et ce qu'il faut pour le garder coupant.

La pluie annoncée durera quelques jours... il va la chance de terminer son étoile!

 

Une autre de passée

Une autre semaine de passée.

Côté activités, nous avons eu au parc un déjeuner à l'américaine (sauce à la saucisse sur un biscuit - pas vraiment bon, mais eux ils capotent - des gaufres, des oeufs brouillés), un souper potluck aux tacos (ça c'était bon!), une craft sale, piscine tous les jours sauf aujourd'hui, et une sortie en kayak.

Petite malchance avec cette sortie en kayak : j'ai échappé le depth finder dans l'eau... Kaput! On a dû  naviguer avec un pied sur le break dans la zone de Long Island Village, surtout avec la marée basse. En rentrant, on en a commandé un autre qui devrait arriver dans quelques jours. C'est un appareil quasiment essentiel dans notre cas.

 

Cet après-midi, l'essence était à 2,39 US$ (elle était à 2.42 US$ hier).  Jamais été aussi bas. Et comme on fait nos commissions à vélo, le réservoir du Précieux ne baisse pas. On ne profite donc pas de cette aubaine... Ici, pas d'autos électriques ni même hybride, et deux-trois pick-ups/VUS pour une auto. Et les deux seuls qui circulent à vélo à Port Isabel, c'est Jacques et moi! Mais le transport en commun est gratuit.

Le front froid est arrivé cette nuit. Du vent du nord fort et une chute du mercure à 14C (je sais...). Pas de piscine aujourd'hui, ni demain. Et il y a des chiens qui n'ont pas fait leur promenade matinale. Mais le soleil est présent!

Mes frères et soeurs et conjoints ont amené notre mère déjeuner au restaurant. Elle avait l'air tellement contente de sortir et d'être avec ses petits. Ils avaient prévu de participer au brunch de St-Jos, mais avec la grève, l'activité a été annulée. Jacques et moi avons pu lui parler et la voir grâce à la magie de Messenger. On avait un petit pincement au coeur de ne pas être là... Surtout en regardant leurs assiettes...

C'est Nowelll

J'avais oublié comment, avec peu de moyens, les gens de cette communauté recréaient la magie de Noël. Les enfants, petits et grands, étaient partout sur le trottoir ou dans la rue à ramasser les bonbons lancés par les lutins. 

On était vraiment bien dehors. Alors on est rentrés, on a enfilé nos maillots et sauté dans la piscine. Nice!

Les comms

Vous me direz que je passe beaucoup de temps sur internet et mon cell... Tout est relatif! Jamais à table en compagnie de quelqu'un (sauf si j'entends une certaine sonnerie parce qu'il y aurait une urgence pour ma mère). 

Lors de nos deux-trois derniers voyages aux zétas, j'ai compris (quelquefois à la dure) que sans téléphone cellulaire (surtout) ou connection au réseau, tu te magasines des problèmes. On a bien Skype pour communiquer avec les rares personnes qui l'utilisent, ou pour téléphoner (il nous a dépannés cette année encore), mais encore faut-il qu'on ait accès à internet. Des téléphones à 25 cennes? Oublie ça! Disparus avec les dinosaures! Les WM ont le wifi gratuit (moyennant, maintenant, que tu ouvres un compte et que tu acceptes de recevoir leurs publicités...), mais sur la route, tu fais quoi pour contacter les secours, la police, la dépanneuse? Plusieurs fournisseurs de téléphonie cellulaire nous offrent des forfaits, mais si tu veux parler à quelqu'un en Canada, tu y laisses un bras et un rein.

Avant de devoir être rejoignable 24/7 pour ma mère, mon cellulaire avec un forfait de base était pour ainsi dire toujours fermé pour économiser mes minutes. Mais voilà, j'ai dû opter pour un fournisseur offrant plus et accepter la facture qui vient avec. Maintenant, cet appareil me suit partout. Avant de partir, j'ai augmenté ma couverture pour inclure le Canada et les zétas, ce forfait n'étant pas plus dispendieux que les services américains. Bah! j'ai presque déchanté lorsque j'ai constaté que je ne pouvais ni recevoir ni faire d'appels téléphoniques, mais le problème venait de mon appareil el chipo . J'ai mis ma carte SIM dans le cellulaire du P'tit (amené heureusement) et tadam, tout fonctionne.

J'aime les TIC (technologies des communications). Je me souviens de mes premiers pas avec l'internet au travail et les courriels, l'intranet, le traitement de texte, les présentations PPT, les fichiers Excel, les télécopieurs, les imprimantes numériques, les SMS, les visioconférences, les achats en ligne, les transactions bancaires en ligne, l'emprunt de livres numériques, les transferts sur ma liseuse, les GPS... Je résiste toujours à certaines 'applications' non essentielles et trop invasives, mais bon, je sais qu'avant longtemps je vais devoir les ajouter à toutes celles que j'ai.

Cette année, une technologie que j'apprécie, c'est l'appel avec vidéo. Je peux parler à ma mère, à mes amies et membres de ma famille, participer à des réunions comme le club de lecture. Tu te donnes un coup de peigne, enfile un T-shirt et magie! Tu voies la bette du monde! Ils voient la tienne! C'est-y pas beau, ça? La distance, tu l'oublies.

Hier après-midi, j'ai passé du bon temps avec mon amie Diane, et en soirée, c'est avec Chantal et André qu'on a veillé. Les relations humaines virtuelles, c'est la réalité d'aujourd'hui. Ce ne remplace jamais la proximité, le toucher, mais ça rend l'éloignement moins difficile.

Qu'est-ce qu'on fait?

Une (autre) journée de 'qu'est-ce qu'on fait?'. C'est d'même depuis jeudi... Trop froid pour la piscine, trop venteux pour le kayak, les fermetures des commerces pour le Thanksgiving... Ben beau de prendre des marches, d'aller porter les poubelles, de faire nos petites commissions en vélo, lire, lire, lire, faire des achats en ligne, regarder Netflix, internet, mais un peu d'action, me semble que ça serait bienvenu. Il était temps de renouer avec nos vieilles habitudes à Brownsville.

Il fallait aller au Harbor Freight, le pendant américain de Princess Auto, aller chez le concessionnaire Toyota pour voir la Prius (n'en ont pas, comme au Québec), aller au Academy Sport après avoir fait des boucles sous l'autoroute (nos deux GPS avaient des avis contradictoires), et tant qu'à y être, entrer au Home Depot situé juste derrière. Pour finalement sortir les mains vides. On est revenus avec l'impression d'avoir fait quelque chose.

Ron, Adrian and Jacques

Nos assiettes!

Jeudi, c'était le Thanksgiving Day Potluck. Quelques jours avant, on ne savait toujours pas si on y allait. Mais nos amis américains avaient de bons arguments pour qu'on y aille : Jean, l'épouse d'Adrian, apportait ses fameuses patates pilées! On a acheté nos billets et ramassé une tarte aux pommes au WM la veille. C'était bon, c'était des plats inhabituels pour nous, mais dans l'ensemble, tout ce que j'ai mis dans mon assiette goûtait bon. Jacques est même retourné se prendre une autre assiette. Pas besoin de vous dire qu'on n'a pas soupé après...

Ce matin, avant de partir pour Brownsville, j'ai acheté nos billets pour le Taco Bar Potluck du 7 décembre. J'adore les tacos! 

Bien fait d'avoir oublié la balance à la maison...

Décollage de Spacex : un moment très spécial!

Ok... Depuis quelques jours, on allait en repérage du meilleur endroit pour voir le décollage de la fusée Spacex. En kayak, en camion, en vélo. Finalement, c'était tout juste au bout de notre rue qu'il était, ce spot. Le décollage a été reporté d'une journée et on savait qu'il aurait lieu à 7 heures du matin. J'ai mis une alarme sur mon cellulaire (que j'ai oublié d'activer...) mais comme je me réveille à l'aube, on était levés à temps.

On s'est rendus au spot en vélo (le camion n'aurait pas pu se garer, tellement il y avait du monde). Et là tu sais que tu vas vivre un moment très spécial... que tu ne revivras pas de ton vivant. La puissance de cette fusée, tu la ressens dans ton corps, dans le sol sur lequel tu te tiens, dans l'air. Elle inspire le respect, l'admiration.

Je m'excuse pour les prises de vue... J'ai fait mon gros possible.

Isla Blanca en vélo : partie remise...

C'était prévu depuis que j'avais ma nouvelle bicyclette : faire du vélo à South Padre Island. Nous avons stationné le camion près du pont et pris les vélos en direction d'Isla Blanca. C'est un gros RV park, direct sur le golfe du Mexique. Nous avions entrepris de faire toutes les rues, à la recherche d'un couple d'amis qui aime bien cet endroit. Mais voilà, on a coupé court en passant sur le gazon... et il est arrivé ce qui devait arriver : une crevaison! Notre projet de faire ce parc et les rues de l'île a été contrecarré par cette peste omniprésente ici... C'est tout petit (comparé à un cure-dent), plein de pics très durs, et il y en a partout! C'est le cauchemar des cyclistes et des chiens.

J'appelle ça un tabarnacos parce que quand ça te rentre dans le pied,
tu lâches un bon 'tabarnak'!

Jacques a regagné le camion grâce à mon bolide, pendant que je sortais le sien du parc. Notre belle balade s'est terminée là... 

Un nouveau tube au WM et ça ne paraît plus. Ce n'est que partie remise...

Petite marche en soirée

Quelle belle soirée nous avons. 20 degrés. Aucun moustique. On sort! A pied, évidemment!

Nous commençons par aller saluer des amis qui font du 'carving' au club house. Une activité qui tente Jacques... Pourquoi pas!

Une feuille d'érable!

Pendant que Jacques ferait du 'carving', je pourrais tricoter...

Lui, c'est de l'écorce qu'il sculpte.


D'autres photos pour notre album 2023-24

La descente de bateaux

Les bateaux de pêche

Le cadenas était mis sur la porte...

Profiter de la pluie

Il pleut depuis trois jours et le P'tit dit que le beau temps va revenir mardi. Au Texas, on manquait cruellement d'eau. Mais on fait quoi, ici, quand il pleut? Finalement la même chose qu'à la maison : rattrapage de sommeil, internet, télévision, lecture, commissions... 

Nous avons décidé d'en profiter pour prendre des nouvelles de nos amis et membres de la famille. Rencontre virtuelle avec des amis (vive la technologie!), appels téléphoniques, courriels... et ajouts à notre album de photos.

Mon bicycle électrique!

Le dernier sundae avant le front froid. C'est toujours le meilleur!

Le bicycle électrique... Je résistais à cet achat depuis bien longtemps. Je n'en voyais (absolument) pas la nécessité. Mais c'était sans compter sur le pouvoir de persuasion (et le harcèlement psychologique) du P'tit! Vous dire toutes les raisons qu'il a trouvées... Le supplice de la goutte d'eau. Bref, je ne suis pas du genre cowboy avec la conduite d'un vélo et celui-ci est drôlement puissant. Faire un wheelie en traversant une intersection... à mon âge... pas de casque en plus... c'est drôlement épeurant!

Je vais m'habituer... comme au reste... mais à mon rythme! 

Premier petit vidéo

Nous sommes frappés par un front froid. 23C dehors... Le gars d'en face, qui vient pourtant de l'état de Washington, promène son chien avec une tuque et une chemise de chasse doublée. C'est très nuageux mais la pluie annoncée n'est pas au rendez-vous. Donc activités intérieures pour quelques jours. Pas de piscine...

Hier, nous avons sorti le kayak avec tout le kit : la voile et les flotteurs. Nous voulions trouver un moyen de s'approcher de la base de lancement de Spacex, du moins trouver un bon point de vue pour le lancement prévu en novembre. Nous avons repéré certains bons spots. Les dauphins nous avaient repérés.

Diminuez le volume de votre appareil car le vent couvre même ma voix. Pour ma défense, je comprends mal (en fait, pas du tout!) cette caméra, avec le soleil je ne vois strictement rien dans l'écran (minuscule) et je n'ai aucun talent en vidéo. Pour ce qui est de l'appareil, il y a moyen d'ajouter des accessoires, mais quand le problème est derrière la caméra...

Faut que je vous raconte : on accoste sur une bande de sable, Jacques marche dans l'eau en tirant doucement le kayak, je filme les grands hôtels au loin, le ballon de surveillance descendu au sol en prévision du front froid... pour réaliser que je n'ai pas retiré le cap de la caméra. Je ris, je ris... le P'tit est découragé... J'ai tout de même gardé l'enregistrement parce que je n'en finis pas de rire. 

Les bateaux de pêche stationnés près d'ici

De l'autre côté du canal, de beaux voiliers qui attendent leur riche propriétaire

On va aller se réapprovisionner en bouffe et en eau pour la durée du front froid. 

Drôle de journée...

En s'installant vendredi dernier, je suis allée me présenter à notre voisin qui était assis à l'ombre sous le nez de sa fifthwheel. Un homme âgé, maigre, qui me parlait d'un 'Rick' et qui se disait lui-même confus. Et qui avait effectivement l'air confus. Il est rentré dans sa roulotte avant l'heure du lunch, pour aller rejoindre sa conjointe je pensais... Depuis, aucun signe de vie : aucun bruit, son auto n'a pas bougé, la lumière semble allumée 24 heures sur 24, aucune livraison de nourriture ou d'eau. J'ai pensé qu'il ne sortait pas en raison du froid, mais sept jours plus tard, après deux jours de soleil, c'est vraiment anormal. J'ai signalé le problème au bureau et deux employés se sont rapidement présentés. Impossible pour eux d'entrer. Verrouillé. Comme son auto. Ils ont frappé très fort à la porte. Aucun bruit de l'intérieur. Ils ne peuvent pas forcer la porte.  J'apprends que sa conjointe est décédée l'an dernier. Misère...

C'est la direction du parc qui doit appeler la police...

Jacques prépare le kayak pour une sortie cet après-midi. On est sortis sans flotteurs ni la voile. Juste une petite virée. Pour me rendre compte, au retour, que tous les films que j'ai pris, eh bien, je ne les ai pas enregistrés.... Même ceux des dauphins qui sont venus à notre rencontre, même des bateaux.... Le P'tit va me donner un cours...

En rentrant, la police était chez notre voisin. Les pompes funèbres sont arrivées peu de temps après... Au moins, on ne l'aura pas trouvé après plusieurs semaines...

Vive les Mexicains!

Avant de partir, le P'tit a lavé l'extérieur de la Grosse et traité le toit. Il a évidemment pesté contre l'épinette géante derrière la roulotte, qui dégoutte de résine et d'épines. La 'chainsaw' n'était pas loin. Mais ça, c'est un débat qui revient chaque année. Tout ça pour dire qu'il a tout essayé pour redonner du lustre à la roulotte, surtout sur le côté exposé aux rayons du soleil. Nous avons demandé l'avis d'un professionnel : avec ce type de matériau, il faut en faire notre deuil du lustre.

En s'installant, un mexicain spécialisé dans le 'wash and wax' des VRs et des autos nous a interpellés (il parlait aussi mal l'anglais que nous l'espagnol...) pour nous offrir de laver et cirer notre roulotte. Etait-ce si évident qu'elle en avait besoin? Il me fait un prix, que je trouve ben trop cher.., mais il était bien décidé de m'arracher un rendez-vous. Je prends sa carte et lui dis que je vais y réfléchir, qu'on nous a dit que rien ne ramènerait le lustre d'antan, et qu'on n'était pas pressés... Mais voilà que le gars revient dimanche avec un cousin qui parle mieux l'anglais et qui nous fait une démonstration du résultat escompté, et qui nous fait un bien meilleur prix (son cousin n'avait pas l'air d'apprécier la réduction de presque 100 $ qu'il nous faisait!). C'est l'ultime chance que je donne à cette roulotte de briller à nouveau.

Les (trois) gars sont là depuis 08h45, avec leurs escabeaux, leurs guénilles, leurs produits. J'ai dû leur rappeler notre entente parce que Jacques l'avait oubliée et ils s'en seraient tirés pour la moitié du travail pour le même prix. Incroyable! La roulotte a retrouvé son lustre! On est vraiment satisfaits du travail. Ils ont même mis du Armor All sur les pneus (ça, le P'tit aime ça!) et lavé toutes les fenêtres (ça, la Madame aime ça!). On dira ce qu'on voudra, les mexicains travaillent vite et bien.

La chaleur revient peu à peu avec le soleil. C'est le premier du mois. Ca bouge. Il en part, il en arrive. Chose à retenir : on n'arrive pas ici un premier du mois.

Ce matin, j'avais besoin d'une petite information au bureau et mon regard s'est arrêté sur la bibliothèque. Elle ressemble comme deux gouttes à celle de Racine! Je vais y retourner. Oh! il y avait aussi une grosse caisse de prunes dans laquelle on pouvait se servir. J'en ai pris deux (le P'tit ne mange pas de fruits, c'est dangereux...) et j'y suis retournée en prendre une dizaine d'autres tellement elles étaient bonnes. Une petite marche, un bon lunch et un roupillon... le bonheur!

Faites l'étoile!

On est désormais dépendants de nos téléphones 'intelligents'. Et quand on consent (a-t-on le choix?) à toutes les obligations et applications rattachées à nos forfaits, sans le savoir, on s'abonne aux troubles.

Avant de partir, j'avais pris la précaution de modifier mon forfait pour avoir la totale au Canada et aux zétas. J'avais estimé que les frais étaient équivalents à ceux de l'achat d'un service aux dits zétas. Ah! quand j'avais du signal évidemment, j'avais accès à mes courriels, à internet, aux textos, au gps... mais impossible de faire ou de recevoir des appels avec mon cellulaire. Je m'étais fait avoir? Je n'avais pas lu entre les lignes du contrat? Une minute!

En plus, hier (dimanche! Il n'y a que le WM d'ouvert!), je devais rejoindre mon institution financière pour faire débloquer ma carte de crédit (ils viennent de réaliser que je suis partie depuis le 15 et que je fais des transactions inhabituelles...).  J'avais une commande sur AMZ qui était refusée. Tu ne peux pas 'chatter' avec une banque. Tu peux juste leur parler. Mais pas un dimanche soir. Ca m'a tenue enragée et réveillée jusque tard. Comme si j'avais besoin de ça.

Après un bon café, j'ai donc réglé chacun des problèmes. En commençant par mon fournisseur de cellulaire. Pour apprendre que mon téléphone el cheapo n'est pas compatible avec ma carte SIM (première nouvelle!) et que je dois en acheter un autre (en me référant à leur longue liste de compatibles). Mais voilà que je trouve dans cette liste le modèle de téléphone du P'tit. Et que j'ai apporté! Échange de cartes SIM et bingo, je peux faire des appels.

La banque maintenant! Je ne pouvais 'fesser' sur la gentille fille qui m'a répondu. Ils bloquent les transactions pour me protéger... Elle a été bien patiente avec moi. Et moi avec elle. Dossier réglé. Next!

AMZ maintenant. Je réussis (enfin, je pense) à débloquer le paiement de ma commande.

Ma réserve de patience est vide pour aujourd'hui. Le P'tit sait à quoi s'en tenir...

Cette piscine, c'est la principale raison de notre présence ici. Aucun autre parc n'offre ce service dans le coin. Et nous en avons profité jusqu'à la dernière minute hier, sachant qu'un front froid arrivait cette nuit. On a même poussé notre chance jusqu'à aller manger une crème molle au DQ. C'est pas de la Coaticook, mais ça fait la job.

Nous sympathisons avec nos amis au Québec. Soyez prudents sur les routes. 

L'installation

Je n'étais pas fâchée de quitter Bird Island Basin après huit jours. Il faisait trop chaud pour marcher et la nuit tombait à 18 h 30. Très peu de campeurs aussi. C'est parfait pour une pause de voyage ou, s'il y a du vent, dérouiller le vieux planchiste, mais les journées sans vent, c'est un ti-peu long. Nous avons fait deux escapades en ville (Corpus Christi) pour faire l'épicerie et capter du signal, mais là aussi, c'était pauvre. 

Quelle journée que celle d'hier! Pas pire que les jours d'installation des années antérieures en ce qui concerne la roulotte et le parc, mais avec la technologie numérique qui s'est invitée dans toute transaction ou interaction, on a conclu que c'était en raison de notre âge avancé. Un jeune aurait réglé ça les doigts dans le nez!

Nous avons franchi les portes de notre RV Park hier vers 9 heures. Les accolades et les embrassades spontanées de la part des deux réceptionnistes (avisées qu'on ne sentait pas les roses après deux jours de lavage à la débarbouillette...)! Une gentille madame est venue nous offrir des bouteilles d'eau froide. Une autre m'a reconnue et est venue me faire l'accolade. L'employé du parc nous a aidés à descendre le kayak du toit de la roulotte avant de nous guider sur notre lot. Jacques est pourtant bon pour reculer avec la roulotte, mais il a dû se reprendre à plus d'une demi-douzaine de fois pour être ``square`` avec le terrain. Nous devions être sur un autre emplacement, mais on nous en a proposé celui-ci, le C8, mieux situé pour les douches (plus confortables pour me laver les cheveux), les toilettes, la buanderie, la descente de bateaux.

Ici, l'internet et le câble sont inclus dans le loyer, mais il faut aller à Brownsville pour se procurer le modem et la boîte du câble. Nos deux GPS ne s'entendaient pas sur le trajet jusqu'à Spectrum. C'est finalement Goo. Maps qui nous amenés à destination. On nous remis la quincaillerie et une feuille d'instructions, et ``Goodbye``! Misère!

Mais là, ça prenait une tivi!!!! Celle qu'il avait (volontairement) laissée à la maison était obsolète!!!! Achète une tivi! Et pour activer nos services d'internet et de câble, il fallait que je communique avec la compagnie avec mon cellulaire... et mon simognac de cellulaire peut tout faire sauf téléphoner (ou recevoir des appels, seulement des textos). Ma patience a touché le fond! Le P'tit a alors décrété qu'on allait se baigner pour faire baisser la pression. Bonne idée! Nous avions la piscine à nous tout seuls! Maintenant calmés, on a réussi à configurer cette nouvelle tivi (intelligente...) et à activer notre service. Pour ensuite découvrir que Mic...soft a bloqué les courriels de Jacques parce qu'ils trouvaient qu'on avait des activités inhabituelles... Je m'occuperai de ça lorsque ma réserve de patience aura remonté.

Peut-être ma meilleure nuit depuis deux semaines. Moins pour Jacques qui aurait voulu mettre la (bruyante) climatisation... Quelle délicatesse de sa part de me laisser dormir.

Le lavage est fait. L'épicerie aussi. Plus capable de manger du clown!

Ici, on a investi beaucoup dans les infrastructures. De nouveaux quais, de nouveaux decks. Il y a encore beaucoup d'emplacements libres, mais quelques VRs sont rentrés aujourd'hui. Nous n'avons pas encore traversé le Queen Isabella Causeway, mais ça ne saurait tarder. Mais en allant à Brownsville hier, nous avons vu au (très) loin les infrastructures et la fusée de Spacex. Nous devrions ressentir bientôt la vibration du décollage. On ne compte pas les chantiers en cours. Des pelles et des camions géants. 

L'album de photos maintenant :

Les pieds du P'tit sur la bavette du poêle!

Je sais où je vais aller lire...

Les bateaux de pêche

Un nouveau petit parc

Le canal pour les petits bateaux

Des poules du golfe

Notre emplacement

OK, je vais à la piscine avant qu'il fasse nuit. A la prochaine!

Jour ``je-ne-sais-plus-trop``

Nous avons quitté Bird Island Basin vers 16 heures, après la vidange des réservoirs, sous une chaleur accablante. Compte tenu de la distance à couvrir jusqu'à Port Isabel, de notre niveau d'essence, du vent frontal, et d'un tronçon de plus de 100 km dans la brousse sans poste d'essence, nous avons décidé de coucher au WM de Kingsville sur la 77. Il nous restera environ 3 heures de route à faire demain matin.

J'ai réussi à changer notre date d'arrivée au parc. C'est qu'on annonce beaucoup de pluie pour le 1er novembre. Et s'installer dans la pluie, c'est vraiment poche.

Mais notre voyage s'est déroulé jusqu'ici sans trop de soucis. Le seul hic, c'est le manque de sommeil. Depuis notre départ de la maison, je ne sais pas si nous avons dormi 3-4 heures par nuit. J'ai l'habitude, Jacques aussi. Mais je commence à être fatiguée. 

Demain sera une grosse journée. Alors, je ferme cet engin dont je n'ai pu me servir depuis plus d'une semaine. A très bientôt!

Jour 4

Nous sommes arrivés au Buck-ee/WM  de Wharton TX vers 17 heures (heure du centre). Après avoir traversé Houston en plein après-midi par une autre autoroute (la 610). Mon Jacques, c'est le meilleur des chauffeurs!

La journée avait mal commencé : un message d'un pneu dessoufflé sur le camion. Les routes sont encombrées de débris de pneus crevés... On a regardé partout sur la semelle : rien! On a trouvé un endroit pour de l'air et pris la route en se croisant les doigts. Dans un WM avec un garage, le gentil garagiste nous a vérifié ça : rien... Finalement, la pression a été stable jusqu'ici.

Il fait chaud... 30 degrés. Et le soleil a été présent toute la journée.

Demain matin, on se dirigera vers Corpus Christi au North Padre Island National Park. J'aurai eu le temps de recharger la batterie de mon ordinateur. Et je donnerai plus de détails, évidemment!

Là, je vais aller faire l'épicerie pour une dizaine de jours!

Jour 3... déjà!

Le Petit a décidé de faire comme hier : on arrête dans un WM de l'Arkansas (à la sortie 175 de l'I40, juste avant le beltway de Little Rock) pour souper et dormir. Même s'il n'est que 16h30! J'aime ça...

Ce fut une bonne journée. Ensoleillée et chaude celle-là! Beaucoup, beaucoup, de camions. On en est presque à 50 camions pour une auto! Pas de Tesla ou autre véhicule électrique, aucune borne de recharge aux stations services. Des zones de construction mais sans aucune congestion! Le Précieux boit comme un trou, mais comme le Petit dit : on dépense l'héritage du Pétit.

Pour mes nouveaux abonnés, le Précieux c'est le camion, le Petit c'est Jacques et le Pétit, c'est notre fiston! Ah! et lorsque je parlerai de la Grosse, je parlerai de la roulotte.

Je m'arrête là pour économiser ma batterie. Et me reposer. A demain!

USA, here we come!

 

Je vous raconterai nos péripéties lorsque j'aurai et le signal, et le temps. Outre quelques kilomètres gaspillés parce que, comme d'habitude, on s'est perdus..., il n'y a rien à signaler. La traversée des douanes s'est passée comme un charme!

Là, on est stationné dans un WM à la sortie 147 de la I70 en Illinois. On devait souper et repartir, mais le Petit a décidé qu'on s'achetait une bouteille de vin et qu'on restait là jusqu'à demain matin. Il a même sorti ses shorts! Moi, j'attends encore...

On pense rouler encore deux jours avant d'arriver à Corpus Christi. Là, on va emprunter notre route habituelle. Il a beaucoup de traffic, 4-5 camions pour une auto... Des bouts de route sont de la planche à laver cependant... Vive la vaisselle en plastique!

Je vous laisse. Je dois économiser ma batterie... Mais je ne vous oublie pas!