samedi 23 décembre 2017

La diaspora québécoise dans la vallée

Les plaques d'immatriculation du Québec ne sont pas rares dans le coin. A l'épicerie, au petit marché aux puces, il est fréquent d'entendre notre langue québécoise.  Et si tu voies des VR 'fatigués', 'slide out' ouvert et antenne déployée, dans le stationnement du WalMart, les chances sont (très) grandes qu'il s'agisse de québécois (des hommes seuls pour la plupart) assez pingres, qui préfèrent se passer de l'accès à l'eau courante, à l'égout et à l'électricité, plutôt que de payer la dizaine de dollars que coûte une nuitée avec tous les services dans un parc du coin.


La vallée du Rio Grande est la destination de prédilection de beaucoup de québécois en quête de régions chaudes où le coût de la vie est très abordable. Certains parcs de VR, dans la région de Mission par exemple, regorgent d'authentiques spécimens québécois. Et pas besoin de les entendre pour les reconnaître! Ils transplantent leurs habitudes et leurs bébelles autour de leur VR.



On devine le soleil derrière les nuages et la silhouette du P'tit

Parlant de silhouette...


Ce soir, notre petite gang de véliplanchistes s'était donné rendez-vous au D'Pizza Joint sur South Padre Island. Il y avait Lucie et Christian, Linda et Alain, Jacques et moi, évidemment...  Heureusement, un chanteur country 'couvrait' notre enthousiasme et notre accent qui est souvent confondu, allez savoir pourquoi, avec l'allemand, sinon nous aurions été une curiosité dans la place. L'entrée, la bière et la pizza étaient délicieuses.  Et la compagnie très agréable!  Lucie et Christian ont poursuivi la soirée dans un petit bar extérieur chauffé aux torches de propane et au rythme d'un couple d'excellents musiciens.  Nous, les vieux, avons préféré la chaleur de nos draps santé...

samedi 16 décembre 2017

Nos voeux des Fêtes



Les dauphins taquins,
le P'tit et moi désirons profiter du froid et de la grisaille*
pour vous souhaiter,
chers parents et amis,
de très Joyeuses Fêtes!.
Réalisez vos rêves, même les plus fous.
Entourez-vous de belles personnes,
Entourez-vous de beauté et de bonté,
Et surtout, continuez de nous suivre!
*On appelle ça la loi de Murphy...

La loi de Murphy d'Edward A. Murphy Jr, ingénieur aérospatial américain qui en énonça le premier le principe, est un adage qui s'énonce de la manière suivante : « Tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera nécessairement mal » (Wikipedia).

mercredi 13 décembre 2017

Les filles avec les filles, les gars avec les gars


Autre journée de pétole... La marée était encore très basse, mais grâce à l'échelle de fortune (une palette que j'ai récupérée) que Jacques a fixée au quai, embarquer et sortir du kayak ne posaient désormais aucun problème. Il y a quelques temps que je voulais sortir en kayak avec Linda, mais la météo n'était pas de notre bord. Pas question de rater cette belle opportunité!


Nous avons pris la direction de Long Island Village pour longer un de leurs canaux. Sur le chemin du retour, nous avons croisé une longue barge, et une fois celle-ci passée, vu notre chaperon assis sur le rempart de la marina. Oh! nous avons bien vu les dauphins dont nous avait parlé le P'tit, mais vous connaissez mes talents de camerawoman... ils ont eu amplement le temps de passer avant que je puisse les filmer.

Nous avons ensuite cédé notre embarcation aux gars qui n'ont pas dépassé Park Center parce que Alain éprouvait des douleurs "au bas du corps" comme on dit au hockey.

La prochaine fois, Linda et moi prendrons la direction de la baie que nous longerons jusqu'à Laguna Vista... et si nous tardons à rentrer, les gars sauront où aller pour manger!

vendredi 8 décembre 2017

Ben oui... des flocons...

Tiens, il n'y a personne dehors ce matin... Pas de chiens, pas d'oiseaux, encore moins de moustiques... C'est qu'il fait un froid sibérien... 34F... avec des flocons de neige.... des flocons de neige!?!?!  La Grosse et les palmiers sont brassés par des coups de vent... C'est la troisième journée de ce temps pourri dans la vallée... Nous sommes des canadiens, non? Nous devrions être habitués aux caprices de la météo... Comme quoi tu as beau fuir loin au sud, ça te rattrape toujours...



Hier, c'était l'anniversaire d'Alain. J'ai décoré la Grosse pour l'occasion et nous avons envoyé les gars chercher la pizza avec un petit mot au cas où ils ne sauraient pas quoi commander... Très agréable pause dans cette grisaille... et surtout l'occasion de manger un délicieux gâteau au chocolat en si bonne compagnie!


Bon 57e anniversaire Alain!
(désolée pour mes piètres qualités de photographe...)

Après une session de planche à North Flats en ce temps de malades,
il lui restait encore du souffle!

J'ai l'intention de garder mon pyj jusque tard cet après-midi... C'est un des avantages (parce qu'il y en a) d'être avec le même gars depuis longtemps... Le beau temps va revenir bientôt... et la neige fondre, hein?

La preuve qu'il a neigé...

mercredi 6 décembre 2017

Soupe aux pois en vue

Source ; CBS 4 News
Changement de programme imposé par un bon front froid. On oublie les déjeuners, la lecture et le tricot sur le deck pour quelques jours. Je me suis même fait un gruau ce matin...

Il n'y a que les planchistes coriaces - et en manque - comme Alain pour aller plancher à 08h30 ce matin... Lorsque j'ai demandé au P'tit s'il y allait, il m'a fait une de ces faces... C'est que ça décoiffe ce vent et que dans son cas, vue la quasi-absence de cheveux, ça t'arrache une casquette dans le temps de le dire!

Heureusement, il me reste des livres, de la laine, et de la bonne soupe aux pois Habitant! Le P'tit va être content...



lundi 4 décembre 2017

Déjà un mois?

Une autre belle journée, chaude, humide. Et il vente... trop pour faire du kayak, et trop pour la planche et les voiles que le P'tit a apportés cette année. Si ce n'eût été de la générosité de Christian, et de la blessure de son frère Bertrand, Jacques en aurait manqué une belle aujourd'hui. Il semble qu'il pourra se reprendre demain.


Pique-nique à North Flats : Jim, Jacques, Christian et Bertrand
alors que Alain pratique ses manoeuvres

Il y a maintenant déjà un mois que nous sommes ici et nous n'avons pas vu passer le temps. Nous apprécions le confort et l'espace de la Grosse, notre site sur le canal (j'adore prendre mon café sur notre terrasse), la proximité des services, la tranquillité du parc, la gentillesse des gens... Puissions-nous en profiter encore cette année... et l'année prochaine... et la suivante... et la suivante...


mercredi 29 novembre 2017

Résumé non illustré des derniers jours

Je sais, je suis moins prolifique cette année. Ah... je pourrais bien vous dire que le très beau temps s'accroche; que Jacques a planché pour une première fois à North Flats il y a trois jours; qu'on a fait une autre belle sortie en kayak il y a deux jours; que des amis du Minnesota - installés sur l'île cette année - sont passés nous saluer; qu'on a souligné, avec nos amis de toujours, l'anniversaire de Solange à Donna hier et qu'on s'est empifrés au chinois à McAllen; que Ti-Pit s'est levé aux aurores pour me trouver une machine à ensacher sous vide à prix dérisoire... Mais on dirait que parce que je n'ai pas de preuve - de photo, j'entends - je pourrais moins vous intéresser...

Mais rassurez-vous sur mon état d'âme... Je trouve que nous avons une vie extraordinaire et que nous sommes tellement privilégiés de croiser tant de belles personnes, de faire des activités qu'on aime et surtout que nous sommes encore capables de faire, de sentir le soleil sur notre peau...

Ma seule activité au programme aujourd'hui : essayer ma machine à ensacher sous vide. Je vous écris ça et j'ai dans mon champ de vision un comptoir encombré de vaisselle sale, un cooler qui traîne, des graines sur la table... Ouin... il semble que je vais devoir ajouter 'petit nettoyage' à ma to-do list...

Jacques vient d'accepter de réceptionner un colis pour le manager... Un simulateur de vol 3D avec des lunettes de réalité virtuelle... Misère, il ne manquait plus rien que ça à ajouter à sa liste de désirs inassouvis... A suivre!







jeudi 23 novembre 2017

Dinde et Tequila... Ay, caramba!

Salute!
C'est Thanksgiving et comme chaque année, le manager et Martha, son épouse, nous ont reçus avec les plats traditionnels de dinde, de brisket, de patates douces, de stuffing, etc. Tout était délicieux. Les convives étaient moins nombreux cette année, mais nous avons eu beaucoup de plaisir. Surtout lorsqu'est venu le temps de déguster la bouteille de Téquila que je leur avais promise l,an dernier et qui traînait dans mon placard depuis 40 ans... Martha, Joe et Lee, son épouse et qui ressemble comme deux gouttes d'eau à notre défunte tante Marguerite, l'ont trouvé excellente!


Joe aime la Téquila








Linda et Alain, arrivés samedi après-midi, ont quant à eux passé l'après-midi à la plage. A l'abri du vent, on devait y être très bien. Ici, on avait besoin d'une petite laine avec cet autre front froid.

A ce jour, nous avons revisité presque tous nos endroits préférés. Le mois de novembre est déjà très avancé... Je pressens que notre séjour ici passera encore trop vite... d'où l'importance de profiter de chaque journée.

La Thanksgiving, c'est l'occasion de dire merci à la vie, aux parents et amis, et d'apprécier toutes les belles choses qui s'offrent à nous! Alors, Jacques et moi vous disons Merci d'être là!







mercredi 15 novembre 2017

Les dauphins sous les fesses

Ce n'était pas vraiment prévu hier qu'on sorte en kayak dans la baie, mais le temps était splendide et il fallait bien qu'on y aille une première fois.

L'idée nous est venue vers 10h30... trop tôt pour prendre notre lunch à la roulotte. Alors j'ai jeté n'importe quoi dans deux croissants, mis des barres tendres et des petits gâteaux fourrés à la crème dans le cooler, pris de l'eau et des chips.  Nous sommes entrés dans la baie vers 11h00, sans savoir qu'on ne rentrerait qu'à 16h00. Le vent d'est nous a fait traverser la baie en un peu d'une heure. Nous nous sommes mis à l'abri des vagues en approchant la côte de South Padre Island pour manger mon délicieux lunch (les personnes qui me connaissent bien savent que je déteste faire des lunchs...). Il fallait être affamé pour trouver ça bon... mais mon capitaine a tout mangé.... Comme il était tôt et que le vent était favorable, nous avons décidé de passer sous le pont et de rentrer par le port de Port Isabel. D'abord, il était évident (à nos yeux et à ceux des pêcheurs qui observaient la scène au pied d'un pilier) que le mât ne passait pas sous cette section du tablier du pont... On démâte et on passe et on remâte. Le bateau d'observation des dauphins était à l'ancre et les attendait.  Les dauphins se sont donné en spectacle aux touristes à bord qui criaient comme des femmes arabes. Moi, le temps que je sorte la caméra et que je mette la vidéo en marche... bref, on a raté le show. Mais plus loin, probablement excités par les pédales du kayak, ils se sont mis à nous tourner autour et à même à nous passer sous les fesses! Drôle de sensation... Je n'ai pas particulièrement aimé... Nous avons poursuivi notre route vers le port dans lequel nous sommes rentrés à la voile à une vitesse tout de même impressionnante.

Et je me suis fait prendre comme une vieille débutante avec la crème solaire appliquée à la hâte en partant du quai et que je n'ai pas réappliquée par la suite. Des pieds enflés et bien rouges, des bas de cuisses bien rouges également... pas très sexy...

Si nos charmants voisins pêcheurs nocturnes nous tiennent réveillés jusqu'à très tard comme hier soir, je vais mettre mon petit vidéo en ligne avant la fin de la journée. Pas sûre du résultat mais cela vous donnera une petite idée de notre après-midi.


samedi 11 novembre 2017

Arrêt stop


Sur la liste des réparations obligatoires, il restait à changer les freins arrières du Ram. Je me pince encore : le P'tit a fait ça comme un pro et n'a même pas sacré! Un petit test routier a confirmé que tout fonctionne à merveille et en silence! Fini le bruit de métal sur métal qui vous fait 'grincer' des dents! Ils n'étaient tout de même pas si usés mais ces freins d'origine n'étaient probablement pas extraordinaires!

Ces disques ventilés et recouverts de zinc devraient mieux résister à la rouille.

Le disque était délaminé et un des pads était disparu.


Parlant de réparations, nos voisins venus de l'Oklahoma pour des vacances de pêche, ont passé deux grosses journées à remplacer des pièces du moteur et du bateau. Ils sont sortis ce matin, mais sont revenus bredouilles. Pas chanceux les gars!


Espérons maintenant que les problèmes sont réglés pour de bon! Nous pourrons maintenant nous déplacer sans inquiétude et je parie que la première sortie sera pour aller au Harbor Freight!

Ce soir, le P'tit aura des patates pilées pour souper. Il les a bien méritées...


De mon côté, j'ai trouvé un clavier vraiment pas cher chez WM. J`ai retrouvé tous mes caractères.... Je peux donc mettre des chiffres, des points d'exclamation et d'interrogation, des apostrophes et des parenthèses... Magnifique!




vendredi 10 novembre 2017

Muselée...

Mon ordinateur en a assez de mes publications... Comme ça, sans avertissement, plus de la moitié des touches de mon clavier ne fonctionnent plus... Je dois faire toutes sortes de pirouettes pour réussir à écrire mon texte. Je n,aime ouvrir la parenthèse ; je n,ai plus d,apostrophe, fermer la parenthèse qui est également disparue pas être censurée...

J,ai fait une copie de secours de mes documents et fichiers importants. Je crains un acte de terrorisme de mon disque dur...

La fenêtre est arrivée hier, avant les freins du camion. La pluie nous donne un petit répit pour que le P,tit se mette à l,ouvrage.

Je vais aller faire un tour au WM et m,acheter un clavier. J,aurai le dessus sur ce portable, c,est certain...

P.S. La fenêtre est installée et elle fitte numéro 1 point d,exclamation.

mercredi 8 novembre 2017

Notre premier front froid

Il pleut et vente du nord depuis près de deux heures. Ces fronts, malgré qu'ils sont annoncés quelques jours à l'avance, surviennent toujours de manière assez abrupte. Tu as intérêt à te dépêcher de sécuriser les chaises et autres objets volants.


Celui-ci nous a cependant tout juste laissé le temps de faire une sortie éclair en kayak, sans flotteurs, dans le secteur de Park Center. Histoire de se réapprivoiser, le kayak et nous. Nous avons pu constater qu'on a fait un sérieux ménage des quais très délabrés et fait disparaître, probablement au fond du golfe, les vieux rafiots rendus presque transparents tant la rouille les avait rongés. Ils servent maintenant de refuge aux poissons. Un dauphin batifolait (c'est un beau mot, non?) tout près, mais on a décidé de se tenir à l'écart parce qu'on n'avait pas les flotteurs. Devinez qui aurait eu le dessus... Faut dire que les gros nuages noirs avaient de bons arguments pour qu'on fasse rapidement demi-tour.


Cette petite pause dans la chaleur torride des derniers jours est tout de même bienvenue et ne durera pas. Le P'tit aura le temps de récupérer un peu avant la livraison des freins neufs du camion (vous  ai-je dit qu'on a fait le voyage avec un restant de freins arrières sur le camion?) et de la fenêtre qui a fait une fugue sur la 401. Quelle vie palpitante!


lundi 6 novembre 2017

Bird Island Basin en quelques photos

Les cinq jours passés au camping Bird Island Basin de Padre Island National Seashore ont passé comme un éclair. Jacques a fait quelques sorties avec sa grosse planche et moi, avalé près de 1100 pages. Evidemment, dès que le soleil se couche, à moins d'avoir une génératrice (ce à quoi je m'oppose!), il n'y a pas grand chose à faire.

Le P'tit en planche!
Certains, comme notre ami Christian, ont fait de bonnes affaires. Une Sailworks NX 6.2 à peine usée. Et j'étais aux premières loges pour une démonstration de la technique de montage.






Ici, Jacques reste bien assis pour que sa chaise ne parte pas au vent...


Ce petit vidéo, Christian ne voulait pas que je le mette en ligne... Un gars a son orgueil... Mais c'était trop drôle! Andy Brandt a essayé d'initier Christian à son unicycle électrique. Pas évident comme apprentissage! Sans rancune, Christian...





dimanche 5 novembre 2017

Sylvie au rapport!

Chaque vendredi, généralement en soirée, ma précieuse amie Solange me téléphone pour me faire un 'Solange-au-rapport'. Elle m'informe si son Jean est parti faire du camionnage, si elle va bien, et on en profite pour faire une mise à jour de nos vies trépidantes respectives. Et je conclus souvent notre agréable conversation en lui disant que je garde le téléphone près de moi et qu'à un simple appel de sa part, je saute dans mon 'char-de-Batman' pour l'aider.

Ce soir, ce sera un Sylvie-au-rapport!

Nous avons quitté Bird Island Basin (Padre Island National Seashore) tôt ce matin. Surtout avec le retour à l'heure normale... La Grosse était accrochée depuis la veille et n'attendait que le départ pour Port Isabel.  Grâce au cellulaire de Christian, nous avions annoncé notre arrivée au parc et savions quel emplacement nous avait réservé le manager : le plus beau, voisin de celui que nous occupions l'an dernier, avec deck, vue sur le canal... Jacques avait décidé qu'on décollait dimanche pour avoir moins de circulation, mais comme nous n'avions pas accès à internet, il ne pouvait pas savoir qu'on allait affronter un vent sud assez important qui a ralenti notre cadence et englouti plus d'essence que d'habitude. Finalement, nous sommes arrivés au parc à midi, sous un soleil de plomb et près de 30 degrés au mercure, accueillis chaleureusement par le manager et son épouse.

L'installation d'une unité comme la nôtre nécessite du temps, de la patience et de la bière! Comme dans toute chose, il y a des étapes et il faut n'en sauter aucune! Surtout celle de la bière!

J'ai décrété qu'on mangeait du Tokyo Express pour souper! Nous avons renoué avec le goût épicé de leurs mets... Les lèvres m'en chauffent encore!

Ce soir, on se réapprovisionne en eau à boire (celle de l'aqueduc goûte... l'aqueduc...), en pétrole (nous sommes arrivés ici grâce aux vapeurs parce que le P'tit disait qu'on réussirait à se rendre), en lait, etc... A tout le moins, nous ne serons pas obligés d'aller au lit à 20h00 pour économiser l'énergie des batteries.

Donc, nous sommes arrivés à destination après un beau voyage et un reposant séjour à Bird Island Basin. Je mettrai aussi quelques photos.

Note à Solange : Nous sommes bien contents de vous savoir arrivés! Tu m'enverras un courriel pour me donner ton numéro de téléphone!

mercredi 1 novembre 2017

Des nouvelles!

On a laissé la Grosse à Bird Island Basin pour faire un saut en ville. Nous avons passé une très bonne nuit, parce que notre voisin, Christian, n'a pas de génératrice! Arrivés hier matin vers 08h30, l'installation à Bird Island s'est faite sans problème. Tang était déjà installé; il n'a pas perdu ses connaissance en français.

Là, on se magasine un bidule, une carte SIM ou n'importe quoi d'autre, pour avoir accès à internet sur la route. Et nous voulons aller chez un gros vendeur de VR pour voir s'ils ont une fenêtre pour remplacer celle perdue.


Bon voisinage!

Christian est plus passionné de planche que Jacques! Ah! la jeunesse!

Tang et Jacques en grande conversation!

Christian voulait montrer à Lucie qu'il peut manger à l'extérieur. Du bon poulet chauffé par le soleil!

Vue du fauteuil ce matin...

mardi 31 octobre 2017

On approche de notre première étape

On a quitté Wharton (US59) vers 04h30 ce matin, avant que le vent ne se lève. Nous sommes dans un McDo de Victoria (US77) pour notre drogue matinale.

Nous ferons un détour par North Padre Island (Bird Island Basin) parce que Christian doit y être et parce qu'on est très 'traditionnels'. Nous ne resterons que quelques jours. Comme mon hotspot ne fonctionne plus et qu'on en a pas trouvé à prix raisonnable en chemin, ce sera donc zéro internet.

Jacques est un chauffeur extraordinaire! Je ferme les yeux quelques fois, mais comme je suis en charge du GPS, je dois les rouvrir malgré moi.  Comme lors de la traversée de Houston à 15h30... heure très proche de l'heure de pointe.

Bon, je termine mon café et je laisse l'ordinateur à Jacques pour sa lecture de la température. Je vous donnerai les détails de notre voyage dans quelques jours.

dimanche 29 octobre 2017

Je fais vite...

... parce que ma pile d'ordinateur est presque vide..

Nous sommes au WM de Lonoke sur la 40 (Arkansas). Nous avons eu deux nuits très froides (2-4 degrés) et une petite avarie (perte d'une fenêtre de la roulotte... vous avez bien lu!). A part ça, la route est souvent dans un piteux état... Je devrai parler (ou twitter) à Donald!

Oh! j'oubliais la belle surprise au Onroute de Napanee : Christian est apparu à notre table! Ca commençait bien les vacances... mais ça, c'était avant le constat de la fenêtre de notre chambre envolée!

Je ferme avant de tout perdre... A plus!

mardi 24 octobre 2017

Avec les bernaches...

Le jour J viendra vite. Sûrement avant le prochain week-end. Déjà....

Mais il a bien failli n'avoir jamais lieu cette année... Ma mère a fait une chute dans sa maison. Fracture de l'humérus gauche (parfait pour une droitière), grosse ecchymose à l'oeil gauche, confusion, ambulance, hospitalisation, etc... Heureusement pour elle, la chirurgie est inutile, une simple écharpe réussissant à immobiliser son bras. Elle est même plus alerte qu'elle ne l'a jamais été au cours des derniers mois. Mais cet incident ranime les mêmes tendances à la dramatisation chez certains membres de ma famille.  Business as usual...


La Grosse est donc prête à partir avec les dernières brnaches (s'il en reste...), le nez d'avant... Il reste le kayak à monter sur le toit et à hiverniser la maison. Et à attacher la Grosse au camion, évidemment...


dimanche 4 juin 2017

Parodoxes

Résultats de recherche d'images pour « what happens to las vegas »D'accord... ce qui  se passe à Vegas reste à Vegas... mais vous me connaissez : j'ai la langue (si) bien pendue...


Je ne me suis doutée de notre destination qu'à la dernière minute et en me tentant le guide Ulysse sur Las Vegas, à la gare d'autobus de Montréal mardi dernier, Nicole confirmait mes doutes. J'étais prête pour cette belle aventure!

J'avoue que j'ai éprouvé un certain plaisir à ne pas connaître la destination de ce voyage décidé l'an dernier pour faire de notre soixantième anniversaire un événement mémorable. Je lui avais donné carte blanche. Principal critère : prendre l'avion. Pour le reste, je m'en remettais à sa grande expérience avec les voyages. Et elle ne m'a pas déçue... oh! que non...

Nous sommes donc débarquées à Las Vegas mardi en soirée, après un vol (initiatique pour moi) sans problème.  J'appréhendais une certaine panique qui ne s'est heureusement pas manifestée. Nicole nous avait réservé une belle chambre au Luxor, ce magnifique hôtel situé au sud de la Strip avec ce sphynx géant devant une pyramide de verre tout aussi géante. Avec un décalage horaire de trois heures et un vol de cinq heures dans un Airbus 319 (très) exigu, il est tard et nos vieux corps découvrent avec délice que les matelas sont comme des nuages...

Un aspect de notre escapade que j'ai beaucoup apprécié : nous prenions notre temps... Dans cette ville qui ne dort jamais, où la musique et les activités sont omniprésentes, où la température extérieure élevée et le soleil cuisant nous poussent dans les entrailles climatisées des nombreux hôtels, nous recherchions surtout la tranquillité de notre chambre et surtout du petit jardin voisin de la piscine avec ses arbres, ses fleurs et ses oiseaux... C'était la seconde visite de Nicole dans cette ville; elle m'a donc amenée aux endroits les plus intéressants.  Ne me demandez pas de vous les énumérer... c'est encore confus dans ma tête... mais j'ai tout aimé! Tout aimé!

Une impression domine : nous sommes dans une ville de paradoxes. La fébrilité non-stop et le luxe apparent (artificiel devrais-je dire) cachent bien les réalités de la vie nord-américaine, vous anesthésient, vous empêchent de réfléchir, de voir... Tout, mais tout, est démesuré. Tout est pensé pour détourner votre attention, votre regard, votre jugement... Avons-nous les moyens, mais surtout le besoin de cette démesure? En même temps, on vous ramène à cette belle réalité : chaque individu a le droit d'être tel qu'il est, de vivre comme il en a envie, d'être bien parmi cette diversité culturelle et ethnique. Les gens ont l'air heureux... L'homme fait aussi de belles et bonnes choses...

Je suis rentrée dans mes quartiers, avec le sentiment d'avoir vécu quelque chose de bien spécial, (bien) au-delà de mes attentes. Je me sens reposée en dépit de cinq journées actives (d'accord, après une bonne nuit de sommeil...). Il me reste à classer tout ça dans ma tête maintenant... et voir si je n'aurais pas de bonnes photos dans mon cellulaire...

P.S.  Nicole, ma précieuse amie, je te serai toujours reconnaissante... Récidive en vue...


dimanche 5 mars 2017

Un réveillon en mars

Le froid incroyable a ceci de bon : congé de cabane et permission de s'en éloigner!

Nos amis Jean et Solange ont réussi à nous faire sortir de notre chaude casa. Et mon Toyota a même démarré en dépit des -25 C. Faut le faire, avec sa batterie originale (2002)!



Retenus au Québec en raison de problèmes de santé, nous ne les avions pas revus depuis octobre et avions une sérieuse mise à jour à faire! Solange avait pour l'occasion enfilé son chandail de Noël et ses pantalons rouges (Jean était en camisole dans sa maison surchauffée) et nous attendait avec une délicieuse soupe aux pois (elle connaît les faiblesses du P'tit), des patates pilées (une autre de ses faiblesses), une tourtière et un ragoût de boulettes. J'ai apporté le dessert : un pouding chômeur tout chaud au départ de la maison mais froid à l'arrivée... allez savoir pourquoi...

Au Texas, nous anticipions le plaisir de ces retrouvailles, mais c'était bien en deçà de ce qu'on pouvait imaginer comme plaisir.  De voir Solange manoeuvrer comme avant sa fracture dans sa maison et Jean en pleine forme, c'était bien rassurant et surtout de bonne augure pour l'automne prochain. Nous avons pu jaser pas mal plus qu'avec Skype... et il nous en reste tellement à se raconter. J'ai le sentiment qu'une prochaine rencontre aura lieu bientôt. On s'est beaucoup s'ennuyé... Mais s'il faisait un peu moins froid la prochaine fois, ce serait bien, non?

lundi 20 février 2017

J'ai marié un Superman!

Nous sommes rentrés dans notre cour à 19h30. Le p'tit n'a pas eu à installer ses belles chaînes sur les roues du camion, mais j'ai fermé les yeux lorsqu'il a monté la côte du rang la pédale quasiment au fond...

Dans la cour, de la neige jusqu'aux rotules avec autant de couches de glace que d'épisodes de verglas... La souffleuse (et le souffleur) peinait à avancer pour nous faire un chemin vers la maison qui était barricadée par toute la neige tombée du toit.

Pour faire une histoire courte, sur le chemin du retour, nous avons couché à Livingston (TX), Marion (IL) et Flint (MI). Nous avons eu du soleil et de la chaleur chaque jour. Mais je n'en menais pas large avec la grippe qui se confirmait dans mon cas. Extinction de voix, donc extinction de doigts, d'où mon silence... Je dormais mal et avec cette démone de toux, je ne voulais qu'une chose : dormir!

Vous voulez savoir pour Superman....

D'abord, parce que mon Jacques a conduit chaque kilomètre de cette route, des journées de 14 heures...

Mais surtout parce qu'il nous a sortis de la m... samedi après-midi. Nous venons de faire le plein pour traverser Indianapolis en tout début d'après-midi. On sent un swingnage de la roulotte et un camionneur nous fait des signes en nous dépassant. On pense avoir une crevaison. On prend alors la prochaine sortie à un demi-mille de là (pas question de rester sur l'autoroute) et il y a une grosse station service avec, par chance, un truck service derrière. Nous avions perdu une roue. Le pneu, le mag, les studs du hub. Nous sommes samedi après-midi et tout est fermé le dimanche.... Le garage refuse de nous servir parce que c'est un V.R., et les cinq commerces spécialisés en V.R. (vous avez bien lu!!!!) contactés ont tous refusé de nous dépanner. Qu'a cela ne tienne, mon Superman a défait le hub et convaincu les gars du garage de lui prêter un marteau et un punch pour enlever les bolts cassées. Un des mécaniciens a été bien gentil et nous a trouvé un commerce de pièces d'automobile dans les environs. Nous avons détaché la Grosse pour aller chercher ces pièces. La priorité pour nous était aussi de retrouver la roue partie dans la nature... Nous avons repris l'autoroute et repassé sur le bord. Elle était là!!!!! Nous avons acheté les pièces cassées et quelques outils dans un petit commerce local où nous avons été servis par deux femmes extraordinaires! Et Jacques a remonté le tout en une heure!

Aucun commentaire....


On se console en pensant qu'on a blessé personne, que ce n'est pas survenu en traversant Indianapolis, que la roulotte n'est pas brisée, et surtout que Jacques avait les compétences pour réparer le tout.

Mon Superman, c'est le P'tit!!!! Le meilleur!

jeudi 16 février 2017

Les Bruneau au rapport

Il sera bref mon rapport. Parce que Jacques est déjà couché et que j'ai la même idée : dormir!

Donc, départ de Port Isabel à 09h50 puis pause à Wharton entre 15h45 et 20h00 avant de traverser Houston après l'heure de pointe. Après une petite excursion dans un petit coin perdu de Houston (parce qu'on a raté 'the' sortie), notre GPS nous a retrouvé la 59 Nord. Nous venons d'arriver au WM de Livingston. Nous devrions avaler beaucoup plus de kilomètres demain...

Bonne nuit!

mercredi 15 février 2017

Le jour J approche...

Je viens de demander au manager de préparer notre facture pour le mois de février. Nous partons demain matin. Ce doit être vrai parce que depuis hier, le P'tit s'affaire à ramasser notre mobilier et ses jouets. Le réservoir du camion est plein. Jacques a dû laver le toit de la Grosse pour ne pas patauger dans le guano; nous étions juste sous un fil électrique où se perchent les oiseaux... Il reste à l'hiverniser maintenant... le bout que j'aime moins... parce qu'après toutes ces années d'expérience en hivernisation de roulotte, il semble que je n'ouvre jamais le bon robinet au bon moment, etc... S'ensuivent les éternels chialages... Enfin, bref, ça fait partie de la vie à deux en VR... Et j'oubliais la montée du kayak sur le toit... une autre source de 'bonne humeur'...

Ce n'est pas chaud ce matin. Moins de 60 degrés F au lever. Le soleil est présent du moins. Et alors que nous avons été exempts de toutes maladies cet hiver, voilà qu'à quelques heures du départ, nous éprouvons un certain mal de gorge et une légère toux... Donc, pas de bermuda ni de camisole aujourd'hui. On continue notre régime d'oranges en espérant que nos symptômes vont s'estomper.

Pour la route, j'aurai mon hotspot. J'ai rechargé mon compte; je n'aurai donc pas à courir les Free WIFI pour consulter le web et utiliser Skype. Vous serez donc en mesure de voir notre progression vers le froid et la neige... Misère!

mercredi 8 février 2017

Coeurs québécois sensibles, s'abtenir...


Nous ne sommes pas retenus ici contre notre gré, mais en raison des sautes d'humeur de la météo au Canada. Alors, autant en profiter! Et lorsque le mercure dépasse les 32 degrés Celcius, c'est une excellente idée d'aller à la plage de South Padre Island avec nos amis Gilles et Marielle, Ray et Diane, Clermont et Aline.

La brise était rafraîchissante et l'ombre du kiosque suppléait à celle du petit parasol de Ti-Pit. En fin d'après-midi, le grand air nous ayant ouvert l'appétit, nous avons débarqué au Dirty Al's de SPI où nous nous sommes régalés de poisson et de crevettes!







vendredi 3 février 2017

Doués pour le bonheur


Grande visite cet après-midi à Tarpon RV Park : Chuck et Bev que nous avions salués à Victoria Palms la semaine dernière! Chuck voulait faire du Hobie!

Oh qu'il n'est pas reposant ce Chuck!!!! Un hyperactif de la langue! J'ai beaucoup de compassion pour Bev, son épouse depuis plus de 63 ans! Elle mérite une médaille! Moi, il me donne presque le tournis! Cet homme qui ne lâche pas le crachoir, est doté d'une rare forme physique, d'une mémoire exceptionnelle, d'un grand esprit critique et d'une calculatrice mentale impressionnante. Ces octogénaires ont un parcours hors du commun et c'est avec des étoiles dans les yeux, surtout Chuck parce que Bev est plus modeste, qu'ils nous racontent leurs abracadabrantes aventures. Ces deux-là sont, comme qui dirait, doués pour le bonheur!

Après le lunch. Chuck a enfilé son maillot et un bon coupe-vent (parce qu'il ne faisait pas si chaud...), et a vite compris le fonctionnement du Hobie. Jacques l'a amené dans le coin des énormes bateaux de forage (de pétrole) amarrés au port de Port Isabel et de Long Island Village. Ils sont revenus dans le temps de le dire... ou peut-être Bev et moi n'avons pas vu le temps filer...

Bev vient de m'envoyer cette photo!


mardi 31 janvier 2017

Le jour de la marmotte?

Ce n'est pas fini tant que ce n'est pas fini, mais janvier se termine... hélas... et février sonne la fin des vacances pour nous!

Hier, nous avons probablement fait du kayak pour la dernière fois (cette saison)... En grands naïfs que nous sommes, nous avons profité de la très basse marée et de l'absence de vent pour longer les rives du canal jusqu'à Laguna Heights, au cas où notre pédalier n'y serait pas échoué. Rien... évidemment... Même St-Antoine de Padoue ne l'a pas trouvé!

Nous nous préparons mentalement et logistiquement à amorcer notre remontée vers le Québec. Jacques analyse plusieurs fois par jour les déplacements des fronts, de la neige, des vents. Dès qu'une fenêtre de quelques jours se présentera, nous laisserons derrière nous des amis, un bel emplacement, une belle température... Ce qui pourrait même survenir en fin de semaine...

J'ai commencé le rangement des objets que nous n'utiliserons plus (j'en ai encore trop amené...). Jacques doit faire le même exercice avec ses bébelles.  J'ai sorti le foulard et la tuque, les bas, des chandails à manches longues... Il faut se rendre à l'évidence : nous en aurons besoin! Et nul besoin de nous rappeler de prendre notre temps, de rester à la chaleur... Nous savons tout ça... après tant d'années à commettre les mêmes 'erreurs' de timing... parce que je le sais, une fois chez nous, le P'tit me dira qu'on aurait dû attendre, qu'il fait trop froid pour travailler, pour entailler, que les sucres tardent à commencer... et je lui répondrai (en essayant de garder mon calme) qu'il s'est (une fois de plus) énervé pour rien... Vous savez... ce sentiment de vivre (ou revivre) le jour de la marmotte...

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samedi 28 janvier 2017

La jeunesse éternelle, ça existe!

Nous en avons eu (encore) la preuve hier à Donna!

Chuck ne manque aucune occasion
pour serrer une femme dans ses bras!
Nous avons connu ces deux magnifiques personnes, Chuck et Beverly, par l'entremise de Jean et Solange qui sont leurs voisins à Victoria Palms RV Park à Donna, TX. L'été dernier, ces deux fringants octagénaires n'ont pas hésité à partir de l'Iowa avec leur motorisé pour venir saluer Jean et Solange 'cloués' en Estrie par une fracture fémorale. Nous avions alors eu le bonheur et l'honneur de les recevoir chez nous.
Parce que c'est un véritable honneur et un grand privilège que de les connaître. Je ne ferai pas ici un résumé de leur vie toujours très (trop) active de producteurs de maïs et de soya en Iowa (nous ne les connaissons pas encore suffisamment), mais ces deux-là, ils nous réconcilient avec le fait de vieillir. Ils ont une telle vivacité d'esprit, intelligence et philosophie de la vie que nos petits griefs deviennent insignifiants. Ils faut voir leurs yeux briller lorsqu'ils parlent de leurs activités...

Passer les saluer à Victoria Palms était sur notre bucket list. Et comme notre départ approche (trop vite hélas...), il devenait impératif de trouver le temps. Aussi, soyons francs, nous voulions aller au fameux Fish Fry dinner qui a lieu chaque vendredi (en saison) au restaurant du parc.

La pauvre Bev avait la grippe et toussait. Elle n'en avait pas parlé dans notre échange de courriels pour annoncer notre visite. Le front froid s'installait dans la vallée et nous a contraints à rentrer dans leur motorisé. Seule ombre au tableau : ils ont un c-h-a-t..... Ah! ils ont bien tenté par tous les moyens de l'enfermer dans leur chambre et leur salle de bain, mais le simognac en ressortait par on ne sait où... Il (plutôt elle, parce que c'est une femelle) a finalement été se coucher sur le tableau de bord, me laissant respirer un peu et profiter de leur très agréable compagnie.

Nous sommes allés au restaurant en faisant un petit arrêt chez d'autres de leurs amis, des Québécois eux aussi affectés par la grippe (souhaitons que nous ne l'attraperons pas...). Le restaurant était rempli à craquer. On nous a installés dans la vaste et superbe salle de bal attenante. Evidemment, le poisson était délicieux comme d'habitude!

Nous nous sommes quittés avec le projet qu'ils passent nous voir sous peu à Port Isabel. Chuck aimerait bien faire du Hobie... Histoire à suivre!

samedi 21 janvier 2017

Je suis malade.... très malade...

Sans verser dans la psychosomatisation, soyons réaliste... J'en ai tous les symptômes... Le P'tit peut le confirmer... Au moins, ce n'est pas contagieux... Je ne devrais pas en mourir. Juste embarrassant à l'occasion... Lorsque démasquée, je me mets à rougir, à éprouver une (très) légère (et temporaire) gêne, à me justifier (parce que j'ai toujours de bonnes raisons), à faire du déni, avant de me conforter dans cette 'maladie' devenue chronique!

Un célèbre moteur de recherche a mis un nom sur mes symptômes, sur ma maladie : syllogomanie ou thésaurisation pathologique.

« Thésaurisation pathologique » ou « syllogomanie » sont les termes médicaux utilisés pour désigner un trouble qui se caractérise par l’accumulation excessive d’objets inutiles et, le plus souvent, sans aucune valeur marchande. Les personnes souffrant de syllogomanie sont surtout dans l’incapacité à se séparer des objets : les jeter leur est impossible. Dans les formes franches, l’espace vital du domicile se réduit peu à peu jusqu’à ce qu’il devienne difficile voire impossible d’accéder à certaines pièces. (Source :  www.lareponsedupsy.info).

On dit qu'une personne sur cinq souffre de maladie mentale... Je fais partie des statistiques! Bon, c'est dit! C'est avoué! Reconnaître qu'on a un 'problème', c'est toujours ça de gagné...

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Tout ça pour 'justifier' ma tournée, hier, des ropa usada (vêtements usagés en espagnol) de Hidalgo avec mes grandes copines et complices de la guénille, Marielle et Diane! On se comprend, on ne se juge pas, on a juste du plaisir! C'était sur ma to-do list .  Petite déception : les quatre entrepôts visités (en deux heures) étaient pour ainsi dire vides, les plus gros tas de vêtements ne dépassant pas trois pieds de haut. Mais j'ai eu la main heureuse! Deux gros sacs à poubelle (les noirs, les plus grands...) de chandails et foulards aux belles couleurs, pour venir 'grossir' ma 'collection' (n'ayons pas peur des mots... mon 'accumulation') de lainages qui attendent d'être détricotés et transformés en de 'magnifiques' gants, mitaines, etc... Je me sens comme Séraphin avec ses sacs d'avoine ('C'est grave docteur?').

Pour le lunch, nous avions donné rendez-vous aux gars au Jack-in-the-Box situé, par un heureux hasard, à l'entrée du Flea Market de Hidalgo. Ils en revenaient d'ailleurs, les mains vides. Nous y sommes tous retournés parce que Ray voulait un BBQ. Finalement, le P'tit m'a amenée jusqu'à un vendeur de 'trésors' où il avait repéré un support pivotant pour la télévision... vous devinez la suite : il l'a acheté (et est en train de l'installer...).

Bref, une autre très agréable journée qui s'est terminée au Mambo, le restaurant préféré du P'tit. Intrigué par notre 'accent', un Américain s'est présenté à nous. Comme il souhaitait apprendre le français, je lui ai enseigné cette petite phrase qui l'a tellement amusé qu'il m'a enregistrée sur son téléphone intelligent : 'Voulez-vous coucher avec moi ce soir?' 

P.S. pour Solange : Cet Américain très sympathique, originaire du Minnesota, était installé à Casa del Valley à Alamo. Il est enchanté du parc qui est équipé pour les personnes handicapées.



jeudi 12 janvier 2017

Vive la Chine!

Ron, notre voisin et ami américain m'a dit tout à l'heure qu'il trouvait que nous (les Québécois) parlions fort et vite....  Ah! oui?


Hier soir, petit message de Gilles nous demandant de le rappeler. Ce que nous fîmes, pour apprendre que Marielle et lui arrêteraient prendre le cousin Clermont et Aline sa femme, pour venir nous visiter aujourd'hui et voir la Grosse. J'ai trouvé là la motivation nécessaire pour faire le ménage (parce qu'une roulotte, ça besoin d'un coup de torchon de temps à autre...)!

Tous alignés dans la mince bande d'ombre...
Nous avons eu une magnifique journée. Mais le soleil était puissant et nous cherchions l'ombre. Lorsque le vent s'est calmé, nous avons pu enfin ouvrir l'auvent. Et quand est venu le temps de trouver un restaurant pour diner, après avoir fait l'inventaire de ceux de Port Isabel, nous avons opté pour le Tokyo Express, ce tout petit restaurant chinois situé à un pâté de maisons de notre parc.  Pas cher et pas compliqué avec ses multiples déclinaisons de bouchées de poulet en sauce sucrée ou épicée, il a semblé faire l'affaire de notre visite.

C'est vrai qu'on en placotte une claque, les Québécois! Moi la première! On a fait le tour de tant de sujets! A un moment donné, nous avons dû parler de notre récent achat sur internet (le pédalier), et Gilles nous a alors fait part de sa difficulté de commander et de faire livrer au Texas, et non au Québec, ce qu'il avait besoin. Aussi, après avoir essayé de voir ce qui clochait avec sa commande sur EB, je l'ai aidé à commander les morceaux en question, et à les faire livrer à Mission. Il ne lui reste plus qu'à attendre le paquet envoyé de... devinez où... la Chine!

Et il y a le cousin Clermont qui a une longue liste de choses à commander et qui n'est pas à l'aise avec cette pratique. Maintenant qu'il a remarqué mon habileté avec les achats en ligne, j'ai bien l'impression qu'il va retontir bientôt... Je vais l'aider avec plaisir! Dépenser l'argent des autres, j'ai toujours aimé ça!




jeudi 5 janvier 2017

Le fin fond de l'histoire


C'est (encore) soir de lessive. Le jour, l'unique laveuse est souvent occupée, alors que le soir, elle est toujours disponible. J'en profite donc pour résumer les trois derniers jours.

Mardi, nous sommes restés dans les parages au cas où le camion d'UPS viendrait livrer notre pédalier. Nous savions, par le tracking number, que la livraison aurait lieu ce jour. En fait, c'était indiqué 'by the end of the day'... C'est précis, ça.... Le camion d'UPS s'est finalement pointé à 20h00. Les hommes étaient rassemblés autour du feu de camp, mais le P'tit s'est précipité devant pour recevoir son colis les bras ouverts (pour vrai!). Un beau pédalier, exactement celui que nous voulions, était dans la boîte, avec une couple d'autres petites pièces que nous devions remplacer (tant qu'à y être...), et un beau T-shirt, gracieuseté de la boutique.

La vérité, c'est que j'ai entretenu avec Jake, le vendeur, une volumineuse correspondance électronique (24 courriels en tout)... Il a dû réaliser que j'étais téteuse (je voulais un rabais, bon!), sceptique (êtes-vous sûr de l'avoir en stock? est-ce le bon pédalier et le bon prix?), tenace et entêtée lorsque est venu le moment de conclure la transaction et que ma (&$%!) Visa était bloquée (risque de fraude qu'il m'a expliqué!!! ce à quoi j'aurais dû répondre qu'il avait bien raison : on se fait effectivement frauder par notre institution financière!). Bref, je signais chaque courriel 'Sylvie, a nice old French Canadian lady'. Je pense qu'il m'aimait bien... (ne m'enlevez pas mes illusions s.v.p.). Je lui ai envoyé un 25e email pour le remercier!

You have to love snoopy: Hier, Jacques avait un rendez-vous à 13h00 à Progreso, Mexique, pour sa visite annuelle au dentiste.  Comme nous étions légèrement en avance, nous nous sommes rendus au Candy Store à quelques pas du dentiste (un magasin de bonbons voisin de centaines de dentistes... la bonne affaire!), non pas pour acheter des bonbons, mais de la vanille. J'ai presque vidé les bouteilles achetées l'an dernier, et comme elle n'est pas chère (95 cents, US évidemment), j'ai refait ma réserve. Sur le trottoir, on a reconnu les mêmes mendiants que ceux des années passées. Je ne m'inquiétais pas vraiment de notre rentrée aux Etats-Unis, mais j'ai toujours un peu d'appréhension lorsqu'on arrive aux douanes. Mais passer vite de même, je n'ai jamais vu ça! Aucune question, scannage éclair du passeport et 'Next!!!'

Sur le chemin du retour, arrivés au premier croisement entre la FM1510 et la Military Road, on décide d'appeler nos amis Gilles et Marielle à Mission, à 50 km de là. Gilles m'avait demandé de restaurer son GPS et nous l'avions essayé en allant à Progreso. Direction Mission! Un cousin et sa femme sont installés à Twin Lakes à environ 15 km de là et ils connaissent bien Gilles et Marielle. Le temps de le dire, on se donnait rendez-vous au Mambo, restaurant de poisson situé tout près. C'était sur notre to-do list que d'aller y manger. C'est donc fait! Nous avons passé, une fois de plus, un agréable moment en leur compagnie. Je n'avais pas ma caméra... on ne devait qu'aller au dentiste...

Ce matin, je vous ai dit que Jacques a décrété qu'on étrennait le pédalier neuf... Finalement, nous avons offert à notre voisin et ami Ron, un photographe amateur, de faire un petit tour dans les canaux environnants. Il adore photographier les oiseaux et les bateaux. Il a été servi.  Ils ont finalement fait le tour de la pointe de Port Isabel à pédales (sans la voile, parce qu'ils ne devaient qu'explorer les canaux), en passant sous le pont tournant de Long Island Village et le Queen Isabella Causeway. Et allez savoir pourquoi... Ron avait mal aux genoux en arrivant.... Eh bien!!!




OK... le linge doit être sec maintenant...

P.S. Le manager est parti pour une couple de jours, et en l'absence (pour maladie) de son remplaçant, devinez à qui il a délégué ses pouvoirs... Au P'tit!!!!