Coucher de soleil et violoncelle

Le soleil n'était toujours pas levé à 6 heures lorsque la sonnerie de skype nous a tirés d'un sommeil profond... C'est l'anniversaire du P'tit et son frère ne savait pas que nous sommes sur un autre fuseau horaire... C'est un grand frère désorienté qui a répondu à sa deuxième tentative... S'en sont suivis des problèmes techniques avec mon ordinateur, la tablette et la connection wifi..., bref, tout ce qui met en rogne...  et les inévitables courses pour se mettre quelque chose sous la dent ce midi et ce soir. Mais le soleil est là et je sauterai dans la piscine dans quelques minutes!

Depuis quelques jours, nous assistons à des couchers de soleil spectaculaires... Beau prétexte pour prendre notre apéro dehors, avec nos amis, sur une terrasse fréquentée par une faune des plus éclectiques de SPI et des artistes plus originaux les uns que les autres... comme cette Jen qui a calé un tequila shooter avant sa performance... ce qui pourrait expliquer ses "imprécisions" instrumentales....

Après ça, nous sommes entrés dans notre pizzéria D'Pizza Joint où là, c'est le décor qui est éclectique... La bière, les appetizers et la pizza étaient les bienvenus.... mais arrive un moment où tu dois passer par la toilette des dames.... unique en son genre!

Cartes postales de Port Isabel

Les technologies de communication ont dorénavant supplanté les cartes postales pour donner des nouvelles à la famille, aux amis. Les présentoirs de cartes des nombreux commerces de souvenirs sont moins fournis... Les collectionneurs, s'il en reste, vont se retrouver bientôt en rupture de stock! Dommage...

Hier, nous avons revisité nos plus beaux points de vue. Voici donc nos "cartes postales" de Port Isabel...

Aussi beaux de nuit...

... que de jour!

Stationné derrière notre parc

Stationnés en double, même en triple, les mâts presque emmêlés!

Long Island Village, P.I.

Derrière le Laguna Madre Yacht Club

Je termine, chers amis, chers membres de nos familles, en vous disant que nous passons de belles vacances, que nous allons bien même si le P'tit tousse et mouche depuis deux  jours, que l'eau de la piscine et du spa est chaude, et que les journées, les semaines, passent un peu trop vite... XOXOXO

On inspire profondément et on expire....

La décision de venir dans ce parc était principalement motivée par leurs nombreuses activités, et par la piscine, et le spa, et leur bibliothèque... Enfin, je voulais du changement, je voulais bouger, faire quelque chose de différent! J'assume donc, et je participe le plus souvent possible!

Ce matin, c'était ma deuxième session de gentle yoga. J'ai pris mon déjeuner plus tôt pour qu'il ne me remonte pas dans la gorge comme la première fois et j'étais plus détendue. Vous me connaissez : je ne pratique aucun sport et je suis plutôt indulgente avec mon corps.  Inutile de vous dire que je me découvre des ligaments, des muscles, des articulations... Je réalise cependant, à mon âge déjà avancé, que je ne sais pas respirer, que je ne sais pas me détendre...  Pas surprenant que ma première séance se soit terminée avec un début de migraine et des courbatures... J'ai donc fais plus attention ce matin pour respirer mieux, ne pas hyperventiler, me détendre, et j'en suis sortie en meilleure forme, le cerveau moins en jello...

Si le mercure pouvait remonter un peu, les séances d'aquaforme pourraient reprendre... Je suis prête (j'ai même acheté ma nouille de piscine!)!

Avec mon amie Linda, tous les soirs, nous prenons une assez longue marche dans les rues de Port Isabel, quelquefois suivie d'une séance de piscine et de spa.  Avec le silence ambiant, un peu de lecture et voilà que je sombre dans un quasi coma... Nice! A répéter tous les jours!

La madame "flotte"... sur un nuage et sur l'eau!

La minute où nous avons franchi la porte de ce parc, nous savions que nous avions pris la bonne décision. Après sept années d'insatisfaction grandissante passées à Tarpon RV Park & Marina (certains sont plus lents que d'autres à comprendre...), la décision de traverser l'Highway 100 et d'aller à Port Isabel Park Center s'imposait d'elle-même.

Ici, l'administration ne ménage ni les efforts ni les investissements pour offrir un produit de qualité aux résidents. Contrairement à notre ancien parc, la moindre demande est ici traitée sans délai par un personnel très courtois et efficace. Tout est propre et bien entretenu, et que dire du silence total entre 22 heures et 08h00... et de la piscine chauffée et du spa bouillant, étonnamment si peu fréquentés!  10 sur 10 à ce jour!

Piscine et spa... le gros luxe cette année!

 

Linda affiche un meilleur bronzage que le mien....

Les sirènes du parc flottant sans aucun effort avec les très populaires nouilles ici!

Le legs de Bertrand

Voici Bertrand, le frère de Christian, Christian que l'on aime retrouver chaque année à South Padre Island (SPI), et avec qui, tout récemment, nous avons passé un très bon moment à notre pizzéria préférée, D'Joint Pizza.

Je devrais dire que Bertrand "était" le frère de Christian. Au mois d'août 2018, il a perdu sa bataille contre une terrible maladie, un lymphome si ma mémoire est bonne...  Depuis quelques années, il venait passer quelques jours de vacances avec son frère, immortalisant à chaque fois leurs meilleurs moments ensemble à South Padre Island, dont les derniers, qu'il a pu éditer parce que la maladie et ses douloureux traitements lui ont donné un petit sursis... Alors qu'il tenait le "kodak", il ignorait qu'à son retour à la maison, il serait terrassé par cette maladie aussi traître qu'agressive. Ça rend cette vidéo encore plus touchante, plus "joyeuse" comme dit Christian... mais aussi plus précieuse parce que ces moments entre frères, entre boys, ne reviendront plus!

Visionnez la vidéo de Bertrand pour voir SPI à son meilleur et des gamins (on dirait qu'ils ont 15 ans dans leur tête!) qui profitent au maximum de leurs vacances ensemble, ignorant que ce seront les dernières...

Et prenez vous aussi le temps d'immortaliser les bons moments passés avec vos proches, vos amis... Laissez des souvenirs de gens heureux... un legs si précieux!

Merci Bertrand! J'aurais aimé te connaître plus... Comme ton frère Christian, tu semblais doué pour le bonheur... Et j'aime les personnes douées pour le bonheur!

Et Merci à toi Christian d'avoir partagé avec nous ce beau cadeau de ton frère! Vous faisiez une maudite belle paire....

Première sortie décevante à North Flats

L'artillerie lourde de notre ami Christian!

Jacques et Christian qui attendent une reprise du vent

Le vent devait prendre de la force en après-midi et beaucoup de planchistes, dont Christian et Jacques, fondaient beaucoup d'espoir sur les "white caps" qu'on apercevait au loin... Jacques a tout de même profité de ce reste de vent avant la pluie. Et Christian, après s'être enragé avec les cordes de son kite, a lui aussi profité d'une courte reprise du vent. Heureusement qu'il y avait la joyeuse Laura (j'essaierai de la prendre en photo un jour...) pour colorer ce temps gris et nous pousser une petite chanson... Avec son rouge à lèvres et son casque jaune vif, elle est toujours de bonne humeur, celle-là!

J'aime ce type de hasard!

Wikipédia le dit : Le hasard est le principe déclencheur d'événements non liés à une cause. Il peut être synonyme de l'« imprévisibilité », de l'« imprédictibilité », de fortune, de destin, ou lié aux mystères de la providence...

Ceux et celles (pour parler comme nos politiciens...) qui me connaissent bien, savent que je vis mal avec les imprévus et que j'aime bien tout contrôler. Je ne m'en cache même pas : je suis une Germaine! Je ne peux tout prévoir, évidemment, mais l'expérience (ou l'âge?) aidant, j'essaie dans la mesure du possible de tirer des leçons de mes ratés. Mais j'apprends aussi à apprécier l'inattendu, les belles surprises, les belles rencontres...

C'est qu'il m'est arrivé deux belles surprises...

La première... J'accompagne le P'tit à la toute petite boutique de planche à voile de Bird Island Basin. Pendant qu'il parle avec un des vendeurs, je regarde le coin où sont entassés des livres selon la formule "laissez/empruntez un livre". Il y a beaucoup de livres en français et je reconnais le titre de certains d'entre eux que j'ai lus l'hiver dernier (ça commence à m'intriguer...). J'y repenserai jusqu'au lendemain où pour tirer l'affaire au clair, je retournerai à cette boutique. J'ouvre lesdits romans pour découvrir que d'entre eux portent la marque de La Petite Bibliothèque de Racine, et que trois autres viennent de moi! Ils faisaient partie d'un sac de romans que j'avais laissé en février dernier à South Padre Island, à une planchiste québécoise sérieusement blessée et condamnée à l'immobilité. Je suis stupéfaite par cette découverte, à 300 km de là... De toute évidence, le couple est passé par Bird Island Basin et s'est délesté de ces livres... Bref, j'ai récupéré les romans de notre bibliothèque et le meilleur des autres, pour les remettre en circulation, non sans avoir eu la bienséance d'en laisser d'autres à leur place. Excellent coup du  hasard!

Et hier... Depuis jeudi après-midi, nous traversons un front froid qui nous confine plus à l'intérieur de la Grosse. La pluie et le froid nous ont laissé un petit répit hier après-midi, et j'ai réussi à convaincre le P'tit de prendre une longue marche. Nous décidons d'emprunter une rue parallèle pour revenir et alors que nous allions traverser une intersection, un gros pick-up arrête pour nous laisser passer. Nous nous reconnaissons!!! Ce sont des amis américains qui étaient au même parc que nous il y a trois ans et que nous avons la chance de croiser depuis avec beaucoup de plaisir. Brian et Bev! Le gros moteur est coupé et nous bavardons longtemps, même si une auto attend derrière. Bev est malade; le lupus est revenu la hanter sérieusement... Nous avons échangé nos adresses et nous reverrons. Des retrouvailles à une intersection choisie par hasard...

Des rendez-vous de ce type avec le hasard? Du bonheur!

Aux zoiseaux...

Me revoilà donc, au sortir de la piscine (vous me pardonnerez l'allusion...), pour une mise à jour... pendant que le P'tit explore la centaine de chaînes du câble... L'abonnement au câble et à l'internet est inclus dans notre location... le monsieur est heureux de l'un et la madame de l'autre...

Je contenais, non sans peine, ma joie de quitter Bird Island Basin hier vers 06h30... Non pas que cette halte, après quatre jours et demi de route, n'était pas bienvenue, mais des nuits interminables de 14 heures, dont huit passées à tourner, très peu pour moi. Malgré que Andy Brandt y tenait une clinique de planche à voile, il y avait très peu de campeurs, sûrement en raison des tarifs qui ont doublé. Bénéfice non négligeable : aucune génératrice n'a rompu le silence de ce camping perdu au coeur d'un grand parc national. De toute façon, nous avions presque épuisé notre réserve d'eau et nos réservoirs d'eaux grises et noires affichaient presque "COMPLETS".  Aussi, le front froid annoncé pour ce vendredi nous a fortement incités à devancer notre installation à Port Isabel.

Nous sommes arrivés dans notre nouveau parc vers 10h30. Un employé souriant et avenant nous attendait, et nous a aidé à placer la roulotte sur un terrain beaucoup plus grand que ce dont je me souvenais, et à installer l'égout. Tout un changement par rapport à l'absence de support de l'autre parc. Le personnel du bureau d'enregistrement du Port Isabel Park Center était souriant et empressé de nous donner satisfaction. Quel changement encore là.... Après le lunch, nous sommes donc allés à Brownsville pour les bidules de câble et d'internet. Encore là, un personnel courtois et souriant, qui répond à toutes tes questions.

A Port Isabel, nous sommes en terrain connu. Rien n'a changé depuis notre départ en février dernier. Le changement majeur, c'est ce parc! Avec tous ces services : des toilettes (avec papier de toilette et mécanisme de chasse d'eau fonctionnel!) et douches très propres, une buanderie dotée d'appareils neufs et en grand nombre (ça change des vieilles laveuse et sécheuse rouillées de l'autre parc...), des terrains entretenus (et non envahis par la fardoche comme notre précédent parc),  une grand piscine et un spa... Ils sont à terminer la construction du club house qui sera bientôt ouvert.

Voici notre installation. OK, ça manque un peu de grands palmiers et de buissons fleuris, mais on dispose d'un terrain assez large.

J'oubliais de vous dire que nous sommes allés aux North Flats où il n'y avait que des kiteux. Jacques aurait eu une mauvaise surprise s'il avait monté son stock : son harnais était resté dans la roulotte... Comme quoi rien n'arrive pour rien...

On nous annonce un front froid pour demain mais surtout samedi, raison pour laquelle nous avons profité de la piscine ce soir. Demain, ce sera jour de buanderie! Le panier déborde!

Suite du premier chapitre

Il était environ 11h30 lorsque nous nous sommes installés à Bird Island Basin du North Padre National Seashore (lorsque j'aurai un meilleur signal, je mettrai l'hyperlien de ce parc) pour la première partie de nos vacances. Nous y arrêtons chaque année soit pour retrouver des amis véliplanchistes – parce que, à part la pêche, la planche à voile est le seul sport nautique toléré ici – soit pour décompresser de ce long périple vers le sud du Texas. Le silence total, sauf lorsqu'un homme des cavernes fait fonctionner sa génératrice parce qu'il n'y a pas d'électricité ni d'eau courante. A 5$ la nuit, il ne faut pas demander la lune... Pour vous donner une petite idée de l'endroit, la photo de l'entête de ce blogue a été prise ici.

A ce jour, notre voyage s'est bien déroulé. Le stress de traverser les grandes cités que sont Toronto, Indianapolis et Houston est derrière nous. Le P'tit a tenu le volant tout le long du voyage, tandis que moi, à quelques reprises les yeux fermés, je faisais office de co-pilote en surveillant les miroirs, en réglant le GPS, et en suivant les cartes et mon précieux Next Exit dont certaines pages devront être réparées tant elles ont été tournées!

Maintenant, je vais aller faire une petite sieste... Je suis en déficit d'heures de sommeil!

Premier chapitre Texas 2018-2019

Il faisait -4°C lorsque nous sommes sortis de notre rang à 09h00 le 26 octobre. La veille, mon Prof. Lebrun a finalement décidé d'emprunter la 401 jusqu'à Sarnia. Une histoire de vent, de gros système, de montagnes...

Nous avons traversé Toronto vers 19h00. Le trafic était medium-high et les accidents et les interminables bouchons, heureusement, dans l'autre direction. Arrivée à notre place habituelle pour dormir, la sortie 199 de la 401 vers 21h30. Café décaféiné puis dodo sous plusieurs couches de couvertures.

Il pleuvait le lendemain matin, mais mon Professeur Lebrun avait vu sur sa tablette que le temps s'améliorerait... Douanes passées sans problème. Je pensais qu'on nous poserait des questions sur le cannabis, mais non... nous devons avoir l'air de deux vieux straights...

Dodo suivant au WM d'Anderson, juste avant Indianapolis. Il nous fallait régler le dossier TÉLÉPHONE... Comme rien n'est jamais simple et qu'une nouvelle consigne empêchait les vendeurs de nous activer et la carte et le téléphone, un ange est souvent apparu pour nous sauver... Une gentille technicienne qui a fait fi de la consigne et qui a communiqué avec la compagnie pour activer notre appareil. Elle a dû s'y prendre à au moins cinq reprises pour réaliser l'exploit... Sans elle, nous y serions encore... Nous lui avons donné un bon pourboire et notre infinie reconnaissance!

Nous sommes dans un rest area à 32 milles du Missouri. Petite sieste bien méritée pour le P'tit qui avait mis le cadran à 05h30 ce matin pour traverser Indianapolis avant l'heure de pointe (même le dimanche maintenant). Il fait maintenant soleil, presque 20 degrés... Nous pensons arrêter après Little Rock pour aujourd'hui...

Il nous restera encore presque deux jours à rouler sur des routes qui ont beaucoup besoin d'amour... on a beau être habitués au Québec, mais c'est un problème ailleurs également.....

La réadaptation

Pour faire une histoire courte, nous avons quitté Port Isabel le jeudi 22 février. Nous aurions souhaité quitter plus tôt mais le manager, prétextant qu'il croyait qu'on ne partait que le lendemain (n'importe quoi pour ne pas faire son job...), n'avait pas fait notre facture.




La traversée du Texas, de la Louisiane (nous avons essayé un raccourci pour déboucher en Arkansas), de l'Arkansas, du Missouri, de l'Illinois, de l'Indiana, du Michigan et de l'Ontario, s'est relativement bien déroulée en dépit des vents forts dans certains secteurs et des nombreuses routes en piteux état. Toutefois, ça s'est corsé lorsque nous avons quitté la A10 pour rentrer dans les terres jusqu'à la maison : de la glace noire et des routes non dégagées. J'avais eu ordre de cesser de crier et de respirer... J'ai respiré comme lors de mon accouchement... et j'ai même pissé dans mes culottes... Jacques a pu freiner pour rentrer dans notre rang et alors que  je me croyais sauvée, on voit qu'un petit génie de la municipalité a entravé le chemin avec un substitut de cône et il nous apparaît une auto venue de nulle part. Jacques - c'est un vrai de vrai de bon conducteur - a réussi à arrêter notre convoi à quelques pouces de cette auto... Nous sommes bénis... Nous rentrerons dans notre cour à 20h30 le dimanche  25 février, en vie et sans égratignure. Priorités : allumer les poêles, remonter les thermostats et actionner la pompe. L'eau n'était pas gelée... une autre bénédiction car nous avions besoin d'une bonne douche après les nombreux allers-retours entre la roulotte et la maison pour rentrer ce qui risquait de geler.

La journée d'hier a été consacrée au déneigement et à vider le contenu de la roulotte. J'en avais encore trop apporté... pour rien... Quand vais-je apprendre!

La décision de faire ou ne pas faire les sucres n'a pas encore été prise. Nous verrons notre niveau d'énergie au cours des prochains jours. Pour l'instant, nous nous réadaptons à notre environnement, au froid, aux escaliers, aux manteaux d'hiver, aux bottes, à l'alimentation en bois des poêles... Pas question de sortir pour aller nous  promener... pas encore...

Ça achève...

Nous n'avons pas de wifi depuis près d'une semaine... Abus de pouvoir de notre sympathique et pathétique manager... On prend son pied comme on peut... Je me félicite à quatre mains de m'être équipée d'un téléphone intelligent qui agit aussi comme hotspot. Mais à quelques heures de notre départ, j'économise les mégabites alloués pour le mois. Gros maudit bullshitter impuissant! Bon, c'est dit...

Les préparatifs en vue de notre voyage de retour vont bon train. Nous devrions partir le 23 et bénéficier d'une fenêtre de quatre à cinq jours pour rentrer à la maison. Pas encore partis et déjà une petite surprise : un phare brûlé sur le Précieux...

Hier, Jacques a décrété qu'on mangeait au Mambo (restaurant de poisson) à McAllen, en compagnie de Ti-Pit et Marielle qui demeurent tout près. Quelle belle façon de clore notre séjour dans la vallée.

Le temps a passé si vite... il me semble qu'on vient de terminer notre installation. La chaleur est revenue depuis une couple de semaines, rendant notre décision de partir encore plus difficile... Mais c'est ainsi... Nous aurons ramené de très beaux souvenirs pour alimenter nos discussions des bons soirs...

Bientôt plus qu'un souvenir...

Nous devions aller marcher sur la plage après un saut à North Flats. Le vent, à la hauteur des attentes d'aucuns, n'était pas au rendez-vous, mais le soleil, oui... Au moins, la bière a évité la sécheresse buccale des pépères. Et l'après-midi a filé... Une autre fois, la marche sur la plage...

Même Bella trouve que les gars, Alain, Denis et Jacques, n'ont pas grands sujets de conversation...

Linda n'a jamais été capable de lire...
surtout lorsque Jacques a chanté... après une seule bière...

Le P'tit dit que notre départ n'est pas pour très bientôt. Ce matin, il n'a pas pu regarder son ombre parce que le soleil fait la grasse matinée. Pourtant, dans le Journal de Mourial, on nous annonce un printemps hâtif... Je constate cependant que nous sommes en mode 'retour'... et pour moi, ça veut aussi dire la tournée des petites boutiques de souvenirs de Port Isabel. Comme il y aura marché aux puces dimanche et qu'il est situé tout près des boutiques, je vais faire d'une pierre deux coups... pour en ressortir les mains vides, comme d'habitude... 

Conclure janvier en beauté

Si on fait abstraction du départ (déjà....) de Christian, Janvier 2018 tirera sa révérence sur une note joyeuse... Soleil, température confortable, souper au restaurant avec les amis. Les dernières heures de Christian à South Padre Island, c'était un beau prétexte pour se rassembler autour d'une bière fraîche, de chips, de salsa, de peanuts, etc...  et une occasion d'aller dans un autre restaurant, le Pirates Landing. Pour accompagner mon Pinot Grigio à 3$ !!!, j'ai opté pour des tacos de crevettes, et Jacques, pour un surf and turf. Excellent service et la nourriture assez bien compte tenu du prix.

C'était le Happy Hour pour les pélicans bruns!

Et le Happy Hour des Québécois bruns!

Allez, Christian, ne fais pas cette tête là.... Nous nous reverrons dans quelques mois...

Et finalement, le P'tit n'aura raté que les quinze premières minutes du State of the Union address... 

L'état de l'union

Ce soir, Donald s'adressera au peuple américain - et au monde entier grâce aux médias - pour le traditionnel State of the Union address, son premier depuis son accession à la présidence, discours au cours duquel il présentera son programme pour l'année en cours. Le P'tit, un fan fini de Donald, va le rater : nous allons souper au restaurant avec Christian qui quitte l'île demain matin. Il s'en remettra - je parle du P'tit... De mon côté, je me prépare mentalement à l'entendre faire son gérant d'estrade alors qu'il lira les commentaires et les fake news sur l'internet...


Nos amis de Sainte-Catherine-de-Hatley trouvent qu'on ne donne pas beaucoup de nouvelles et ils ont bien raison. Alors, si c'est bon pour Donald, c'est bon pour Sylvie! Voici notre programme pour les prochaines semaines, en revenant brièvement sur les dernières...

Janvier aura été un mois assez décevant au point de vue ensoleillement. Certaines nuits, la colonne de mercure du thermomètre a plongé à des niveaux historiques. Deux épisodes de gel et même de neige... Du vent et de la grisaille... Nous savons que c'est la normale ici, mais comme les douleurs d'un accouchement, on ne s'en souvient que lorsqu'on y est à nouveau confronté. Nos sorties en kayak ont été rares, mais on s'est aventurés la semaine dernière dans la baie. Le P'tit voulait profiter de la marée basse et du vent léger pour voir si on ne retrouverait pas les pédales évanouies dans la baie. Mais voilà qu'on s'est fait surprendre - exactement comme le jour où on les a perdues - par un vent fort et une surface de plus en plus agitée. Nous avons rebroussé chemin, trempés jusqu'aux aisselles...

Fin décembre, déçus de l'atmosphère fantomatique de notre parc, nous avons envisagé déménager dans un parc avoisinant offrant beaucoup plus : piscine, spa, salle d'activités, accès au canal... Et pas tellement plus dispendieux qu'ici. Des trois emplacements libres, un seul faisait notre affaire, mais le front froid imminent nous a fait réviser notre décision. Et le lot a trouvé preneur.... Ce n'est que partie remise à l'automne prochain.

Jacques, qui ne fait pas beaucoup de planche, ni la vaisselle d'ailleurs..., a commencé son analyse des conditions météorologiques pour un éventuel retour en février. Et tout comme au moment du départ du Québec, la liste des préparatifs pour le retour s'allonge de jour en jour...

Pour le bénéfice de nos lecteurs assidus, je mets ici le lien vers une webcam située au restaurant Pirates Landing où nous allons souper ce soir. Elle offre une vue tout de même impressionnante sur la baie et le pont vers South Padre Island, et elle donne une bonne idée du temps ici à Port Isabel. Il se pourrait même que vous nous voyiez passer en kayak...

Pour résumer, il ne se passe pas grand chose de notre côté... Mais avec le retour du soleil et d'une chaleur tout de même relative mais très appréciée, on s'attend de profiter au maximum de notre séjour au pays de Donald qui s'achève déjà...0
 

Un homme? Une femme? à la mer !?!?!?

Ceux et celles qui fréquentent les grèves des lacs et des océans savent bien que ces eaux rejettent des objets surprenants : des gougounes orphelines, des lunettes, des casquettes, des bouteilles de verre ou de plastique, des canettes... mais ce que celles de la baie viennent de rejeter m'a tout simplement scié la banane!

Une urne funéraire!

La corrosion du métal révèle qu'elle a séjourné quelques temps dans l'eau salée; son couvercle est soudé, très probablement par la corrosion; et lorsqu'on l'agite (remarquez bien que ce n'est pas moi qui l'ai agitée!), il n'y a personne (on s'entend...) à l'intérieur. Un homme? Une femme? Un génie? Nous ne le saurons jamais, parce qu'il n'y a aucune inscription particulière. La personne qui a accompli les dernières volontés de feu-chez-pas-qui en répandant ses cendres dans les eaux du Golfe, a tout simplement décidé de se débarrasser du réceptacle en le jetant par-dessus bord! Bon débarras! Et tant pis si c'est un déchet de plus à la mer! Elle peut encore en prendre, non?

Qui que tu sois, repose en paix...

C'était la dernière journée à South Padre Island pour Lucie, la compagne de Christian. Retour au boulot oblige. Il faut cependant souligner son courage que certains - comme le P'tit - n'ont pas! Le récent front a refroidi passablement les eaux de la baie et le soleil a pris congé aujourd'hui...

Lucie et le P'tit...
La courageuse qui enfilera sa combinaison dans quelques minutes, et la moumoune...

Christian qui médite ... ou qui boude... sur sa planche...

Oh! j'allais oublier de vous parler de la maladresse de Jacques qui a causé le bris d'une conduite d'eau chez notre voisin... En débarquant de sa bicyclette, sa jambe s'est, comment dire, emballée et a frappé le robinet du voisin qui a éclaté. Nous étions incapables de juguler le geyser! Heureusement, le manager a rapidement dépêché un gars à tout faire qui avait toute la quincaillerie nécessaire pour réparer le dégât. Nous lui avons donné une boîte de sirop d'érable en pourboire... Il était très content! Mais pas autant que nous....