L'eau est toujours gelée et le sera probablement jusqu'à la fin du printemps. On se douche avec l'eau du lac (préalablement passée par le chauffe-eau évidemment) et on va chercher notre eau potable à notre source au chemin (qu'on a dû dégeler elle aussi). On a une bonne réserve de bois de chauffage et nos poêles jettent une bonne chaleur dans la maison. Et demain, je vais faire de la soupe aux pois pour mon homme (mon cadeau de St-Valentin avec une journée de retard) parce que depuis notre retour, il travaille fort pour régler nos problèmes logistiques. C'est de l'amour ça! On reprend petit à petit notre vie à la campagne. J'ai retrouvé mon vieux lazyboy et Jacques, sa berçeuse. Bon, on fait plus de pas pour atteindre la salle de bains ou le frigo, monter à la chambre, mais on a ici le choix entre une chaise, le fauteuil, la berçeuse, la causeuse, le lit (dont on peut replacer les draps sans risquer de se faire une entorse lombaire)...
Parlant de reprise de notre rythme de vie, moi ce sont les précieuses rencontres avec mes amies et anciennes collègues de travail, que j'avais bien hâte de reprendre. Et comme le hasard (disons plutôt la fenêtre météorologique favorable) a voulu que nous revenions plus tôt, et qu'on soit en mesure de prendre une bonne douche, nous avons pu participer à ce déjeuner de St-Valentin entre amis organisé depuis quelques semaines.
Carole D et Carole G, Isabelle, moi
(avec la langue sortie, comme ma mère)
et Georges, le mari d'Isabelle (Jacques est derrière la caméra...)
Chérissez vos amies, vos amis. Avec l'âge, ils demeurent une source inestimable de bonheur!
Tant qu'à être dans le coin, nous sommes passés visiter ma mère, et passés par l'épicerie où, cette année encore, nous avons constaté qu'il en coûtait (très) cher s'alimenter au Québec. Mais ça, c'est un tout autre débat!
Et comme on ne peut pas toujours vivre d'amour et d'eau fraîche (du lac), on paie et on se la zippe!