Pauvre Jerry! Encore touché le fond! |
Dany regarde le départ de Jacinthe, Jacques et Jim |
Mais Jerry n'a pas été le seul à frapper le fond cet après-midi... Jacques a pris toute une fouille et s'est disloqué l'épaule gauche. Jacinthe et Jim ont essayé de replacer son bras, mais c'était impossible. Ils étaient complètement au fond de la baie. Le bateau de la Coast Guard n'a pas pu s'approcher d'eux tellement l'eau était peu profonde. C'est un pêcheur qui les a embarqués, ainsi que leur stock de planche, pour les ramener au bord, escorté par la Coast Guard.
Comme on avait été avertis de l'accident par Jim, j'ai approché le camion et Dany m'a aidée à mettre la grosse planche dans la boîte. Dany devait se charger de défaire et de garder la petite planche et la 6 M. J'ai pris la direction de Port Isabel où il y avait une clinique médicale. Là, ils nous ont dit d'aller à Harlingen où il y avait une salle d'urgence. Pour faire exprès, le réservoir d'essence était vide! Pauvre Jacques, il souffrait le martyr! Je suis revenue à la roulotte chercher mes papiers d'assurance, et une fois l'essence dans le camion, j'ai foncé vers Harlingen. J'étais tellement stressée... Et sur le chemin, il faut traverser plein de petites villes où la vitesse maximale est de 30 milles à l'heure et la police toujours à l'affût! On a trouvé le Harlingen Medical Center, mais j'avais raté la sortie! On est finalement arrivés à l'urgence à 17h00. À 17h15, il passait au triage puis à une salle d'examen. Le personnel a été tellement gentil avec nous. Après des radiographies, le médecin, aidé de deux mastodontes d'infirmiers, a réussi à remettre l'épaule à sa place. Ils n'ont pas ménagé les anti-douleurs et les relaxants musculaires... Pauvre Jacques, au moment où j'écris ces lignes, il est complètement assommé... J'espère qu'il pourra passer une bonne nuit.
Je ne savais pas comment régler l'histoire des assurances, mais la jeune fille qui s'est occupée de nous à l'hôpital, a été bien compréhensive et m'a dit de ne pas m'en faire, qu'elle communiquerait avec eux ou m'enverrait la facture à la maison... Je n'avais pas les bons documents, je ne voyais plus clair... Je n'ai pas de cellulaire pour être rejointe (je me promets d'en avoir un l'an prochain!). Jacques a eu son congé à 20h00, et on est revenus à Port Isabel. Là, j'ai examiné calmement mes papiers et trouvé le bon numéro de téléphone de la compagnie d'assurance. Avec Skype, je les ai appelés et eux aussi ont été d'une grande gentillesse avec l'énervée que je suis... Ils vont s'occuper de tout...
On doit revoir un orthopédiste à Harlingen d'ici lundi pour s'assurer que l'épaule est OK.
Toute une expérience... qui s'est finalement bien terminée grâce à la bonté d'une foule de personnes : Jim (qui a rattrappé la Coast Guard et le pêcheur avec sa planche), Dany et Jacinthe qui m'ont aidée à ranger le stock et qui se sont occupés de la planche, le bon samaritain pêcheur (on veut aller le retrouver pour le remercier personnellement), la Coast Guard (super gentils), la clinique médicale de Port Isabel, le personnel du Harlingen Medical Center, et l'agent de la SSQ.
Donc, finie la planche jusqu'au rétablissement de son bras! Au moins, cet accident n'est pas survenu au commencement des vacances!
Je vais aller me coucher... Je suis creuvée!
2 commentaires:
Pas un cadeau.Toute une histoire rocambolesque.Ces toujours pratique des bons samaritains..Toutes mes sympaties mon Jacques et prompt rétablissement pour la fin de vos vacances. Quelle malchance!!!!La "p'tite," fonctionne à l'adrénaline, tu pouvais ben être crevée!!!!Tu devais en pomper un coût....
La p'tite va s'en sortir... ça va déjà mieux ce matin même si je n'ai pas beaucoup dormi. Jacques a bien dormi au moins (pas sa position cependant...). On va essayer de rester tranquilles jusqu'à la fin de nos vacances!
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