Vous la voulez comment?

Nous, l'année 2016, nous la voulons exempte de maladies, d'accidents, de chicanes, de deuils, mais surtout, oui surtout, nous la voulons pleine de belles surprises, remplie de belles et nombreuses rencontres avec ceux et celles que nous aimons, d'amour, de belles journées ensoleillées pour de belles sorties en moto ou en kayak, un voyage aux Iles de la Madeleine et un retour au Texas, que le sirop coule à flot, que le fémur de Solange guérisse, que notre ami Charles reprenne du mieux, que tous les membres de notre famille soient heureux... Ni plus ni moins... Serons-nous exaucés? Pourquoi pas?

Et vous, vous la voulez comment votre année 2016? N'ayez pas peur de demander... Qui sait?

Bonne année!

Et c'est parti....

Vous avez vu? Ca m'a tout l'air que le temps 'poche' est installé pour un petit bout de temps... Ce n'est pas une surprise après toutes ces années, mais ça l'a toujours le même effet sur mon moral.

Depuis hier, le ciel est gris. Gris égal, sans nuances.  Avec une bruine continue... Personne n'est sorti à part la femme du manager qui a relevé les compteurs électriques. Jacques a fait quelques tentatives, par nécessité évidemment, mais avec un rhume à ses débuts et une 'tite toux, il n'a pas traîné dehors. A l'intérieur de notre capsule, on est confortable, mais on limite au maximum la production de vapeur. Comme on a fait une plus grosse épicerie en prévision de cette période et du congé du Nouvel An, on peut donc tenir le fort durant plusieurs jours...

Contraints à rester à l'intérieur, on se sent moins coupables de faire de plus longues siestes (pour Jacques!), de rester en robe de chambre, de lire longtemps, de tricoter longtemps, de regarder Facebook, Pinterest... Finalement, ç'a ses bons côtés... Mais pas trop longtemps s.v.p.!

Eau! Eau! Eau!

Tu parles d'un beau cadeau de Noël : une journée chaude et ensoleillée avec juste ce qu'il faut de vent pour s'amuser sur l'eau! Notre plus longue sortie à ce jour (cinq heures). On a traversé le pont de SPI pour faire plusieurs tacks entre Isla Blanca et le canal vers Brownsville, pour retraverser le pont et rentrer au parc.

Vous avez vu ma belle tuque????

Pas de sapin, ni de tourtière ni de dinde, mais avec une bonne bière après s'être dessalés dans la douche, en ce qui me concerne, ce pourrait être Noël tous les jours de l'année!

'Mission' accomplie!

Hier, c'était l'anniversaire de Jacques. Sixty-four years old! Pas de gâteau ni de chandelles, encore moins de soupe aux pois Habitant (il a mangé toutes les boîtes avant notre départ....), mais comme à chaque année, son anniversaire, et Noël tant qu'à y être, servent de prétexte pour rencontrer nos amis dans la vallée du Rio Grande. Nous nous sommes donc donné rendez-vous chez Gilles et Marielle à Mission, avant d'aller souper au Mambo (c'est là que le p'tit voulait aller pour sa fête). C'est un trajet d'environ une heure et demie de Port Isabel, mais très agréable avec leur réseau routier.

J'ai pris beaucoup de photos, tout comme Gilles. Lesquelles choisir sans alourdir ma publication.... Finalement, j'ai décidé de garder la grande majorité et de faire un petit montage sur Viméo (je deviens de plus en plus habile avec Movie Maker, mais pas encore assez avec Viméo!). 

Cliquez sur le lien ci-après pour voir l'ensemble des photos :

Fête de Jacques 22 décembre 2015

Note à mon amie Lise D de Sherbrooke : je connais ton 'amour' pour les poinsettias et lorsque j'ai vu cet énorme spécimen devant chez Gilles, je n'ai pas pu m'empêcher de le photographier juste pour toi! Mille excuses....

Notre Ciné cadeau

Vous aimez ça des petits films?

En voici un autre... et là, on les voit les dauphins!

Bon visionnement!

Les z'artistes à SPI

Oh! la belle soirée que nous avons eue hier... Christian et Lucie nous ont proposé d'aller manger une pizza chez Pizza D'Joint à South Padre Island. Yessss! Christian a parlé d'un chansonnier, enfin quelque chose du genre... J'aime les endroits avec une ambiance... Première occasion (et bonne raison) de mettre du fard, du mascara et du rouge à lèvre... Première occasion de revoir Lucie... La soirée est un peu fraîche; la bière n'en sera que meilleure!

Première (agréable) sensation : South Padre Island est drôlement mieux illuminée pour les Fêtes que Port Isabel! Ils ont du budget! Les petits îlots verts, les troncs des grands et petits palmiers, les grands hôtels... des lumières partout.  On se demande toujours pourquoi on ne va pas plus souvent faire un 'tour de machine' sur l'île le soir...

Pizza D'Joint, c'est un petit pub avec une clientèle hétéroclite et fidèle.  Bas de plafond, mobilier disparate, éclairage minimal... Leur menu est simple. Leur spécialité : la pizza.  Bonne et pas chère. Et dans un coin, un artiste bénévole (tu ne peux pas payer pour ça....) qui s'exécute sans aucun complexe ni entracte devant un public plus ou moins attentif, espérant qu'un quelconque impresario le remarque...

Je vous préviens ici : en raison de l'éclairage inexistant et du fait que ma caméra el cheapo a ses limites, la qualité de mon petit vidéo est plus que pauvre... Aucune nomination aux Oscars, c'est certain!

Après avoir entendu une bonne partie du répertoire de Mononcle, on se dirige vers nos véhicules, et notre oreille est attirée par la (bonne) musique et la voix d'une excellente chanteuse sortant du bar situé à côté du stationnement... On y va! La terrasse extérieure où se produit le groupe est chauffée avec des torches au propane, les chaises sont presque toutes occupées. Et derrière, la baie tranquille, un magnifique voilier amarré (faudra que je repasse le photographier) et un défilé de pélicans blancs (on ne les voit pas le jour ceux-là).  On reste! Quel contraste avec la prestation de Mononcle.  La chanteuse est excellente, tout comme les deux guitaristes et le drummer.  Le p'tit a même eu droit à un petit 'colleux' que j'ai eu le temps de photographier. Pris en flagrant délit!

Ouais... une très belle soirée, en excellente compagnie!

Men's Club

Je partage avec vous ce petit bonheur...

Ici, au parc, lorsqu'il fait beau (et pour ça, on est gâtés cette année...), les hommes se donnent rendez-vous tôt le matin, devant la maison du manager, pour parler de tout et de rien.  Ils ont réponse à tout! Que ce soit la mécanique, la construction, la politique, l'argent... Ils règlent le sort du monde! Pas d'épouse! Il ne me viendrait pas l'idée de me pointer là...

Ma fenêtre est ouverte et je profite que Jacques est au Men's Club (et que le signal est bon) pour surfer sur le web. Je l'entends rire (et le vois gesticuler pour 'illustrer' ses propos)... et 'parler' en anglais! Il m'impressionne... les autres gars aussi (qui semblent le comprendre...). Tant par sa volonté d'apprendre, que par son absence de complexes (par rapport à la langue). Je sais que lorsqu'il va rentrer dans quelques minutes, il va me demander : 'Tel mot, ça veut dire quoi?'  Je lui répondrai, sachant très bien qu'il me posera probablement la même question demain matin...

Un bon matin, je prendrai une photo.... à leur insu probablement, pour ne pas rompre le charme et surtout la spontanéité de leurs entretiens...

Ce que je fis le 24 décembre 2015, 08h40

Richard, Jacques, Bob, Ron et Jim

Tassés comme des sardines!

Je ne pensais pas que je m'ennuyais autant... L'arrivée cet après-midi, d'abord de Diane et Ray, et un peu plus tard de Gilles et Marielle, sans qu.ils se soient concertés, m'a comblée au plus haut point. Ces amis me sont très chers, et depuis que nous sommes tous arrivés dans la vallée, on n'avait pas eu la chance de se voir.

Diane et Marielle

Les gars avec les gars, et les filles avec les filles!

Solange, reconnais-tu ton petit percolateur?

Ils étaient tous venus à South Padre Island, mais chacun de leur côté.  On aurait pu nous mêmes être aux North Flats et les manquer de peu, mais Jacques traînait de la patte cet après-midi. Le hasard fait toujours bien les choses. On a gardé Diane et Ray à souper (une bonne Pizza Hut!) et eu, comme eux, la surprise de voir arriver Ti-Pit ! On aurait pu veiller dehors avec un petit gilet mais Marielle avait un bon coup de soleil. On s'est donc tassés autour de la table de notre capsule, et toujours avec le même plaisir, on en a placotté un bon coup!

On devrait se revoir dans quelques jours, pour la fête du p'tit. Reste à déterminer le restaurant, ce qui ne devrait pas être trop difficile. On a tellement hâte!

Le passage vers le golfe et SPI

Hier, c'était la deuxième journée consécutive de soleil. On était, comme qui dirait, hyperactifs! Même phénomène observé autour de nous : les gens promènaient leur chien (ou les chiens promènaient leur maître....), les tondeuses tondaient et les kayakistes kayakaient!

Comme de grands explorateurs à la recherche de passages traversant des continents ou reliant des océans, après un examen des voies naviguables sur Google Earth, nous sommes partis à la recherche du passage reliant le port de Port Isabel au golfe du Mexique. On connaissait le chemin qu'empruntaient les voiliers et grands chalutiers, mais on se sentait aventuriers! Et en forme!

Vers 10h30, munis de notre sonar, on a pris a direction de Long Village Island, laissant le passage aux bateaux de pêche, desquels les membres d'équipage nous envoyaient la main. C'est comme en moto : nous sommes une confrérie!

Cette plateforme de forage est là depuis l'année dernière!

Jacques avait repéré, sur Google Earth, de belles plages sablonneuses sur notre parcours. On avait prévu y débarquer pour manger notre pique-nique. Mais les grands bateaux de dragage et leurs longs boyaux nous ont forcés à trouver une autre plage pour luncher. Ca sentait la mer, les algues et les poissons. On a vitement mangé notre lunch santé (j'avais oublié les chips!) et repris notre expédition avec l'intention de passer sous le pont de South Padre Island, et rentrer au parc par le canal d'entrée à Port Isabel. Retour au quai à 15h30, trempés jusque sous les bras. Une douche, une bière et des restes au frigo : le b-o-n-h-e-u-r!

Vous devrez me croire sur parole...

Parce que je n'ai pas pris de photo...

Parce que le p'tit disait que ça ne valait pas la peine d'amener le kodak...

Parce que je l'ai écouté... Encore...

Cet après-midi, on essayait notre nouveau 'fish finder' avec le kayak. En plus de montrer la présence de poissons, cet appareil, grâce à son sonar, affiche la profondeur de l'eau et le type de fond (roches, sable). C'est pour cette fonction que nous l'avons acheté.  Pendant que Jacques faisait les ajustements, je pédalais et je dirigeais le kayak dans le secteur de la descente de bateaux.

Alors qu'on s'apprêtait à revenir au parc, on a remarqué un gros remous à côté du kayak. On a même ressenti une légère vibration. C'était un dauphin! Et je n'avais pas mon kodak... évidemment! On pense qu'il était intrigué par le pédalier. On s'est ensuite amarrés au quai de la descente de bateaux pour faire une dernière vérification de l'appareil, et un plus loin dans le canal. on a vu deux dauphins sortir de l'eau. Pas au complet, mais une bonne partie du dos. Jacques craignait que leur curiosité les amène à nous 'bousculer' et comme nous n'avions pas les flotteurs, on n'a pas chercher à courir après.

Ca fait que... vous devrez me croire sur parole...  Mais prenez ma 'parole' que je ne partirai plus sans mon kodak!

On s'apprivoise encore!

Une autre belle sortie en kayak. Et à chaque fois, on découvre des trucs pour l'assemblage des composantes, la mise à l'eau et la sortie de l'eau, des qualités et des défauts. On apprivoise encore ce gros jouet. 

On a atteint l'autre rive du canal

On n'a pas essayé de couper cette barge...

On est revenus trempés jusqu'à la taille, juste avant la noirceur.  Le restant de pizza était un régal!

Une journée (et une photo) à mon goût!

On en a mis du temps à se décider... mais on n'a rien regretté. Sans voile ni flotteurs, on a cette fois exploré les canaux jusqu'à Long Island Village.  On connaît bien le secteur pour l'avoir parcouru maintes fois à bicyclette, mais on a découvert de beaux points de vue. Surtout le secteur appelé ici Little Saigon en raison des constructions basses sur le canal.

Enfin! Une photo à mon goùt!

En retournant au parc, on s'est arrêté pour jaser avec un groupe de québécois (reconnus à leur français) qui pêchaient au quai du parc de VR Park Center. Une des femmes connaissait la marque Hobie pour en avoir deux simples.


Et pour finir cette journée en beauté, on passe à la télé un épisode rocambolesque des Sentinelles de l'air! Beaux souvenirs de jeunesse! Je suis désolée si la toune vous reste en tête...

Et en passant, mon rhume va beaucoup mieux!

Pas une souris?????

Ben oui... une souris!

Hier, je voulais ranger des choses dans la banquette et j'ai eu la (désagréable) surprise de trouver mes rouleaux d'essuie-tout et de papier de toilette en charpie! Une boîte de Breton était percée et le paquet de biscuits grugé.... Si c'était une souris passée illégalement aux Etats-Unis, elle était restée bien tranquille depuis notre départ. Le p'tit est allé chez Sutherland acheter des trappes qu'on a installées dans la banquette et sous le dernier tiroir de l'évier. Ce matin, dans la trappe sous l'évier, il y avait une souris morte. Une souris qui ressemble à s'y méprendre avec celles qu'on attrape chez nous.  On a réinstallé la trappe, au cas où elle se serait reproduite...

Et j'ai le rhume.... depuis le lendemain de notre traversée de la baie.  Le petit frisson ressenti sur l'eau, ce n'était pas de l'excitation.... Je passe mon temps à éternuer et à me moucher.   La souris n'a pas touché aux kleenex au moins!

Traversés sans avoir pu traverser!

Deuxième sortie en Hobie cet après-midi. Avec les flotteurs et la voile cette fois.  Direction : les North Flats!  Combien de kilomètres?  Aucune espèce d'idée, mais c'est loin!

Ici, on entend souvent l'expression 'choppy on the bay'. En débouchant dans la baie, les vagues et les clapots se sont rués sur nous, Soyons bons joueurs, ça fait partie du sport!

Mon capitaine et photographe...

C'est moi... vous m'avez reconnue? Je commence à me poser de sérieuses questions....

Retour avec un vent de dos. Put! Put! Put!

On a fait face à deux problèmes majeurs au cours de notre randonnée : les algues et les hauts-fonds de sable. Les algues (les mêmes qui font pester Jacques en planche) étaient prises dans nos pédaliers et freinaient notre allure. On a décidé d'enlever les pédaliers et les mottes d'algues, et là, fallait attacher nos chapeaux! Le jour et la nuit! Jusqu'à ce qu'on reste coincés sur un haut-fond de sable (où pensez-vous que les dragueurs ont soufflé le sable?) On voyait le fond malgré l'eau sale, On a  relevé la dérive, changé de cap et on a ainsi pu se dégager,  Mais comment franchir ces hauts-fonds pour aller aux North Flats? En faisant un petit détour pour trouver un canal et remonter vers le nord.  A mesure qu'on approchait, on ne voyait que des kites au loin. Pas de planchistes.  L'après-midi avançait et je commençais à avoir froid. Nous étions traversés! Alors, on a mis le cap sur Port Isabel!

Take a kayak!

C'était aujourd'hui le grand jour pour roder notre kayak et sa mise à l'eau. Jacques l'a remorqué à bicyclette jusqu'à la descente de bateaux municipale située à trois rues d'ici. La mise à l'eau s'est bien déroulée. Notre plan était qu'une fois à l'eau, j'amenais le kayak au quai du parc où Jacques m'attendrait pour installer les flotteurs, etc... A ma grande surprise, le trajet entre la descente et le quai s'est effectué en moins de temps qu'il en a fallu à Jacques pour revenir au parc en vélo!  Probablement en raison de mes mollets d'enfer!

Belle patente qui a fait tourner bien des têtes !

Mise à l'eau à la descente municipale.

J'étais persuadée que Jacques prendrait une belle photo de moi.... Pas mal déçue!

En kayak, on a un point de vue bien différent. On n'a même pas effrayé les pélicans!

Nous avons finalement opté pour une exploration des canaux à proximité de notre parc, sans flotteurs ni voile.  On s'est accrochés en partant; l'eau est sale et les terrains entre les canaux sont le résultat de remplissage par des rebuts de ciment et des pierres. Il faut se tenir au centre des canaux et éviter les berges.

Le soleil étant trop fort, on a renoncé à retourner sur l'eau en début d'après-midi. On a cependant été capables de sortir le kayak de l'eau au quai du parc même si la marée était basse.  Comme le manager est d'accord pour que Jacques installe un rouleau de caoutchouc sur le quai pour faciliter la mise à l'eau et la sortie, on n'aura plus besoin d'aller à la descente municipale. Jacques compte l'installer demain.

Et on a évidemment fêté ça en prenant notre dessert au Dairy Queen, soit un Triple Chocolate Brownie pour Jacques et un sundae au caramel pour moi. Si on fête chaque sortie avec des desserts comme ça, on va devoir en pédaler une claque pour ne pas engraisser!

Vive Freightliner!

Jacques a débaptisé pas mal de personnes et de compagnies dans sa vie. Mais sa meilleure, c'est quand, au lieu de dire Harbor Freight Tools, il a dit qu'il était allé chez Freightliner (un manufacturier de gros camions) à Brownsville. On a bien rit! Mais c'est resté!

Pour vous donner une idée de ce qu'on trouve dans ce Toys-R-Us pour grands garçons, jetez un oeil à leur circulaire. On y a passé au moins 90 minutes ce matin. Ah! Je n'achèterai rien qu'il a dit, mais on est tout de même sortis avec un ensemble de mini-pointes de tournevis, et il s'en est fallu de peu pour qu'on sorte avec une plieuse à métal!

Ensuite, on s'est arrêtés chez Academy, un gros magasin d'articles de sport où on a trouvé des chandails légers anti-UV à manches longues pour faire du kayak sans s'enduire d'un litre de crème solaire à chaque fois, ainsi qu'un sifflet (pour remplacer celui qui est disparu avec le tube de crème solaire à peine entamé, les petites jumelles, les maillots et le chapeau Dakine!!!  La liste s'allonge!).

En raison de chantiers majeurs sur la 77, que notre GPS ignorait de toute évidence, on a visité malgré nous un autre secteur de Brownsville pour finalement retrouver notre chemin vers Port Isabel.

Grande visite : le vieux Dan est passé nous présenté Joy, sa girlfriend.  Belle femme! Un tombeur, ce Dan!

La drague à Port Isabel

Ce dimanche a filé... comme les autres jours! Tu te lèves le matin sans plan précis, et la première chose que tu sais, c'est l'heure de te coucher... enfin presque!

En fait, la seule chose prévue à l'agenda, c'était de téléphoner à ma mère. Un rituel de tous les dimanches matins. Si j'oubliais, j'en entendrais parler longtemps! Je sais qu'elle est assise à côté du téléphone et qu'elle attend mon appel. Ce matin, la qualité du signal laissait à désirer, mais on s'est dit l'essentiel.

Et petit tour de vélo jusqu'au bout de la rue où, comme beaucoup de curieux, on pouvait observer la plateforme de dragage à l'embouchure du canal.  Jour après jour, on la voyait approcher. Ils draguent 24 heures sur 24.

On a ensuite fait un tour à la descente de bateaux où je me suis fait interpellée de l'autre côté du canal par Dan (le gars qui m'appelait Darling) avec un Welcome back Sylvie!  Il n'a pas dit 'Darling' parce qu'il était avec sa girlfriend...

Et après le lunch, on est allés aux North Flats. On était les seuls... mais d'autres planchistes sont arrivés un peu plus tard. Jacques a fait une bonne session en gros stock.

On a fait la connaissance de Doug, un gars du Colorado, qui pensait que Jacques était allemand.... Pauvre Jacques... il me dit 'C'est drôle que le gars s'appelle 'chien' (dog)'... Je suis découragée! Je pense lui payer des cours chez Two-Five-Four-Six-O-One-One! Si c'était bon pour Pauline (Marois), ça devrait être bon pour lui!

South Padre Island : Le baptème 2015-2016

Vous me pardonnerez ce détail... il faisait 33 C ce P.M....

Après le lunch, nous avons trouvé l'endroit pour acheter la passe annuelle pour aller aux North Flats. C'était la première fois depuis notre arrivée ici qu'on traversait sur l'île. Aux North Flats, il y avait beaucoup de planchistes et kiters, et aussi beaucoup d'eau!

On a retrouvé nos amis Christian, Laura et son mari, ainsi que Jibber qui s'est assuré qu'on avait bien notre passe. Malgré les avis défavorables de Christian et d'une jeune planchiste de 73 ans, Jacques, qui avait déjà monté sa 5 M sur sa 93 litres, est tout de même embarqué sur l'eau. Il a fait une bonne session.

Le Sprinter rouge pompier de Christian.

L'eau monte, les gars....

C'est le temps de partir, sinon nous devrons ramer!

Message à Alain : Laura s'est beaucoup informée de toi.... Tu lui as fait de l'effet, je crois!

Quelques photos

La plupart de nos lecteurs aiment bien les photographies. Le signal étant maintenant meilleur, j'en profite pour en partager quelques-unes!

Le jour du départ approche!

C'est fait! Le kayak est fixé sur le toit!

Première sortie à Bird Island.

Samedi dernier.  Photo prise de l'intérieur de la roulotte.Denis sur l'eau!

Johanna, une sympathique ontarienne d'environ 77 ans! Est sortie de l'eau la dernière!

Johanna, prête à partir.

Mon Jacques!

Denis a pris congé.

Notre dernier coucher de soleil à Bird Island!

Installés!

Nous avons quitté Bird Island ce midi. On n'annonçait pas de vent pour une couple de jours, et tant qu'à attacher la roulotte pour aller vider la fosse, on s'est dit qu'on pourrait s'en aller à Port Isabel. Ce qu'on fît!

Nous avons retrouvé ici (Tarpon RV Park) nos vieux amis et l'emplacement que nous avions demandé nous attendait.  On a descendu le kayak et installé la roulotte. Un petit Burger King et une bonne douche.  Que demander de plus?

Alors, vous nous savez arrivés à destination sans problème. Demain, nous terminerons l'installation et les détails administratifs. Je publierai aussi mes plus récentes photographies.

Bonne nuit! On va se coucher (plus) tard ce soir et se lever après le soleil...

Trouble de concentration

Une journée 'cuisante', sous une brise très légère... Vous aurez compris que les planchistes ici présents sont soit allés en ville faire des commissions, soit restés assis à l'ombre de leur véhicule en attendant le bon moment pour sortir la bière!

Les commissions, pour nous, c'était hier avant-midi parce qu'on annonçait du vent en après-midi. J'étais déterminée à trouver un moyen d'accéder au web coûte que coûte. Les prédictions de vent étaient bien entendu disponibles au magasin de planches de la place, mais ce commerce a des heures d'ouverture plutôt limitées. Et me coucher à 19h00 pour me réveiller à 04h00? Durant une autre semaine? No way!

J'ai finalement acheté un bidule (un hotspot) qui fait, au terme d'une activation assez laborieuse..., très bien le travail. Quick installation qu'il est écrit sur la boîte.... Fausse représentation à mon avis. J'ai utilisé mon charme, et mes blancs cheveux, pour séduire le beau Olivier du magasin de planches et lui demander d'utiliser son cellulaire pour contacter the company. Un cellulaire prépayé américain, ça c'est mon prochain achat! Après une couple de tentatives (même le signal du magasin était à une barre), le robot qui traitait ma demande d'activation me confirmait que celle-ci avait été faite avec succès! En revenant dans la roulotte, j'ai saisi la première canette de bière du frigo (je n'ai pas regardé l'heure!) et je me suis attaquée aux différents paramètres de ce bidule (mots de passe, etc...). Un autre mot de passe à retenir! Bon, ce qui compte, c'est que tout fonctionne maintenant, avec un signal potable.

Là, au moment d'écrire ces lignes, j'ai de la difficulté à me concentrer : les vieux Jacques (un canadien français québécois qui baragouine l'anglais) et Tang (un vietnamien américain qui a vécu en France et qui veut pratiquer son français) parlent très fort sous ma fenêtre, et me demandent à tout bout de champ comment on dit tel ou tel mot.... Impossible de lire ou de faire mes mots croisés! Ils parlent politique et économie, entre deux gorgées de bière.... Sujets de vieilles personnes... Comme l'installation du hotspot a siphonné presque toute mon énergie hier, je tolère... avec l'aide d'un verre de vino!

Je vais aller directement au ciel... Y serez-vous?

Souvenir d'hier après-midi... pendant que je bossais sur l'activation du hotspot....

Jacques et Tang, le vent tombé...

Jour 4 etc....

On a traversé Houston à 10h00 AM le 3 novembre. L'heure de pointe était passée et la traversée s'est effectuée sans problème. En fait, on ignorait la présence d'un problème potentiel : un beau clou planté dans un pneu de la roulotte, découvert au WM de Wharton. On a pu faire réparer le pneu sur place, et ce, rapidement. Notre objectif était d'arriver à Corpus Christi/Bird Island avant 16h00. Objectif atteint! On a droit à un beau coucher de soleil, avant d'aller au lit à 19h00 (n'oubliez pas qu'ici on est dans le milieu de nulle part, et sans électricité...). On avait de toute façon besoin de sommeil et de décompresser...

A temps pour un beau coucher de soleil!

Enfin rendus!

Ici, la grosse paix! Mais pas de signal! Ma clé Virgin n'active rien. Ce n'est pas ma clé, le problème; notre ami James, qui a le même produit, n'y arrive pas non plus. Rien de plus éphémère qu'un article électronique... Avant internet, on vivait, non??? Alors, respirons parle nez et vivons sereinement notre sevrage! Ah! mais on a la radio : le seul poste capté est celui d'une église où les brèves nouvelles sont entrecoupées par de la musique de James Last (les vieux s'en souviendront) et des passages bibliques...

Hier (4 novembre), Jacques a planché en gros stock pendant une couple d'heures. Assez pour se faire des ampoules sur le dessus des pieds (il met ça sur le compte de la vieillesse avec la peau qui devient plus fine).

Pour un gars qui n'a pas planché depuis février, il se rappelait très bien comment 'riguer'!

Ici, il fait très chaud. La dernière nuit surtout. On dort sur les couvertures!

Ce matin, au réveil, la camionnette de notre ami Tang était à côté de notre roulotte.  Les retrouvailles ont été chaleureuses et c'était comme si on s'était quittés hier!

Message à Alain : Denis est à côté de nous, il a fait un arrêt ici avant de se diriger vers La Ventana. Et Andy te salue!

Dernières nouvelles :

On vient de s'acheter un nouveau bidule pour avoir un signal wifi à Bird Island. Espérons que celui-ci fonctionnera; sinon on survivra!. On n'a pas pris de chance : on est dans un McDo pour prendre nos messages et faire ce blogue. On pense rester à Bird Island pour une semaine encore, à moins que le vent fasse défaut...