'Vous faites bien d'amasser de l'argent pendant votre vie : on ne sait ce qui arrivera après la mort.'(Montesquieu)
samedi 31 décembre 2016
Tranquillement pas vite...
mercredi 28 décembre 2016
En attendant...
Le pédalier se fait attendre... Je devrais dire 'désirer'.... Y paraît que la livraison est retardée en raison du mauvais temps en Oregon... Je soupçonne ce commerce d'avoir choisi le transport le moins dispendieux, donc le plus lent. Trop tard pour changer de fournisseur.
Note à moi-même : Toujours commander d'un commerce situé dans le sud des zétas...
Bref... on s'ennuie de l'eau. On est donc partis vers 10h00, à marée (très) basse, par vent (très) calme, avec les flotteurs et la voile... et notre (seul) pédalier. Nous avons mis plus de temps pour atteindre la baie malgré ma bonne volonté et mes jambes musclées. Les tâches ont été réparties ainsi : Jacques gère la voile, et moi, les genoux vapeurs. La voile devait prendre la relève une fois dans la baie, mais là, à peine un frémissement. Je savais ce que cela voulait dire : pédale! On n'y voyait pas grand chose en raison d'un brouillard dense, ni la côte ni le pont. On fait quoi? On continue (traduction : pédale!). On a navigué au pif, en faisant quelques tacks, avec le projet (ambitieux) de passer sous le pont et faire le tour de Port Isabel. On avait bien une vague idée (sur l'eau, on a toujours une 'vague' idée...) de la position du pont; on entendait le bruit des autos, mais toujours pas de visuel, jusqu'à ce qu'on en voit les énormes piliers de proche!!!! Genre 50 mètres... De l'autre côté, un soleil radieux et un peu plus de vent pour prendre la relève de mes pauvres jambes. On a fait plusieurs tacks pour finalement atteindre la rive où se rejoignent le canal et la baie. Une plage ensablée, presque sans détritus, inodore (snobée par les pélicans, les cormorans et les mouettes), parfaite pour faire un pique-nique.
Nous sommes rentrés au port à la voile, escortés à quelques reprises par des dauphins un peu timides. Fatigués mais bien contents (pas autant que mes jambes...) de notre sortie. Ron, notre voisin et ami, nous attendait avec les roues du kayak et il m'a aidée à ramener les flotteurs tandis que Jacques remorquait le kayak et la plupart des accessoires vers la roulotte. On ne refuse pas ça...
Ca, c'est notre dessert ce soir... On est allé au DQ en vélo. Mes genoux ont quelque peu rechigné (allez savoir pourquoi... ) mais pas mon estomac!
Note à moi-même : Toujours commander d'un commerce situé dans le sud des zétas...
Bref... on s'ennuie de l'eau. On est donc partis vers 10h00, à marée (très) basse, par vent (très) calme, avec les flotteurs et la voile... et notre (seul) pédalier. Nous avons mis plus de temps pour atteindre la baie malgré ma bonne volonté et mes jambes musclées. Les tâches ont été réparties ainsi : Jacques gère la voile, et moi, les genoux vapeurs. La voile devait prendre la relève une fois dans la baie, mais là, à peine un frémissement. Je savais ce que cela voulait dire : pédale! On n'y voyait pas grand chose en raison d'un brouillard dense, ni la côte ni le pont. On fait quoi? On continue (traduction : pédale!). On a navigué au pif, en faisant quelques tacks, avec le projet (ambitieux) de passer sous le pont et faire le tour de Port Isabel. On avait bien une vague idée (sur l'eau, on a toujours une 'vague' idée...) de la position du pont; on entendait le bruit des autos, mais toujours pas de visuel, jusqu'à ce qu'on en voit les énormes piliers de proche!!!! Genre 50 mètres... De l'autre côté, un soleil radieux et un peu plus de vent pour prendre la relève de mes pauvres jambes. On a fait plusieurs tacks pour finalement atteindre la rive où se rejoignent le canal et la baie. Une plage ensablée, presque sans détritus, inodore (snobée par les pélicans, les cormorans et les mouettes), parfaite pour faire un pique-nique.
Nous sommes rentrés au port à la voile, escortés à quelques reprises par des dauphins un peu timides. Fatigués mais bien contents (pas autant que mes jambes...) de notre sortie. Ron, notre voisin et ami, nous attendait avec les roues du kayak et il m'a aidée à ramener les flotteurs tandis que Jacques remorquait le kayak et la plupart des accessoires vers la roulotte. On ne refuse pas ça...
Ca, c'est notre dessert ce soir... On est allé au DQ en vélo. Mes genoux ont quelque peu rechigné (allez savoir pourquoi... ) mais pas mon estomac!
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Notes à moi-même,
Texas 2016-2017
samedi 24 décembre 2016
Nos voeux de Noël!
Il faut se rendre à l'évidence : nous sommes (déjà) à la veille de Noël! Il y a bien des décorations illuminées aux points stratégiques de Port Isabel et South Padre Island, et la musique de Noël qui traverse les murs de la roulotte du troisième voisin, et un modeste sapin qui nous accueille au WM... mais rien pour nous mettre dans l'esprit de Noël. Je fais mon mea culpa : à part une carte de Noël de mon amie Carole-de-la-Gaspésie, aucun ornement! C'est comme ça...
Ceci dit (disons plutôt 'écrit'), je vais faire le lunch car le P'tit veut aller faire de la planche!
Mais à vous tous, nos amies et amis (au Québec, au Mexique, au Texas), nos voisins et voisines, nos frères et soeurs, nos belles-soeurs et beaux-frères (notre fils Patrick et ma mère qui n'ont pas internet ont eu droit à une carte!) nous souhaitons un Noël à votre goût! Il pourrait ne pas être parfait, mais ne retenez que les beaux moments! Oubliez vos (petites et grandes) frustrations qui vous grugent cette précieuse énergie... visitez et recevez ceux que vous aimez... ou restez bien au chaud chez vous, en mou, devant la télé, l'ordinateur ou un bon livre. Et sachez que nous pensons souvent à vous tous... xxx
Ceci dit (disons plutôt 'écrit'), je vais faire le lunch car le P'tit veut aller faire de la planche!
vendredi 23 décembre 2016
Bonne Fête Jacques!
Je ne suis réveillée très tôt ce matin avec un léger mal de tête (ça m'arrive souvent lorsque je fais des abus de table), aux côtés d'un gars de 65 ans et un jour qui ronflait... J'ai pris deux ibuprofènes et je suis retournée me coucher...
Hier, c'était l'anniversaire du P'tit et, comme d'habitude, cela sert de prétexte pour rencontrer nos amis de la Vallée : Gilles alias Ti-Pit, Marielle, Ray et Diane. Le cousin Clermont et sa femme, malades de la grippe, ont décidé de rester chez eux. On s'est retrouvés chez Ray et Diane à Harlingen avant d'aller au Great China Chinese Restaurant à quelques kilomètres de là. Evidemment, on a mangé comme, disons, des québécois! Le P'tit a même eu droit à une petite chorale mexicaine et des petites douceurs pour souligner ses 25 ans!
La panse bien (trop) pleine, on est retournés chez Ray et Diane où on a sorti les jeux de cartes (Jacques et moi, on n'est pas des joueurs de cartes mais on aime bien regarder). Comme c'était notre première rencontre, on avait beaucoup de choses à se raconter.
En partant un peu avant 17h00, nous sommes arrivés juste à temps pour retrouver d'autres amis, Christian et Lucie, au D Pizza Joint où la bière et la pizza (avec, en entrée, une petite salade pour soulager ma conscience), ont servi de toile de fond à nos retrouvailles.
Pas besoin de vous dire que le P'tit n'a pas pris son bol de céréales avant de se coucher....
Hier, c'était l'anniversaire du P'tit et, comme d'habitude, cela sert de prétexte pour rencontrer nos amis de la Vallée : Gilles alias Ti-Pit, Marielle, Ray et Diane. Le cousin Clermont et sa femme, malades de la grippe, ont décidé de rester chez eux. On s'est retrouvés chez Ray et Diane à Harlingen avant d'aller au Great China Chinese Restaurant à quelques kilomètres de là. Evidemment, on a mangé comme, disons, des québécois! Le P'tit a même eu droit à une petite chorale mexicaine et des petites douceurs pour souligner ses 25 ans!
La panse bien (trop) pleine, on est retournés chez Ray et Diane où on a sorti les jeux de cartes (Jacques et moi, on n'est pas des joueurs de cartes mais on aime bien regarder). Comme c'était notre première rencontre, on avait beaucoup de choses à se raconter.
En partant un peu avant 17h00, nous sommes arrivés juste à temps pour retrouver d'autres amis, Christian et Lucie, au D Pizza Joint où la bière et la pizza (avec, en entrée, une petite salade pour soulager ma conscience), ont servi de toile de fond à nos retrouvailles.
Pas besoin de vous dire que le P'tit n'a pas pris son bol de céréales avant de se coucher....
dimanche 18 décembre 2016
Un 'set carré' mexicain!
Beaucoup de québécois traînent leur soucoupe pour ne rien manquer de leurs petites émissions. Pas nous! Nous préférons le dépaysement télévisuel du Texas et de nos voisins Mexicains! La petite antenne de broche du WM nous permet de capter les principales chaînes de nouvelles américaines et les stations hispaniques de la vallée du Rio Grande. Et lorsque le mauvais temps nous garde à l'intérieur comme aujourd'hui, on se distrait en regardant ces émissions qui, chez nous, feraient monter aux barricades les féministes!
De l'autre côté de la frontière, et bientôt du mur, les Mexicains ont le sens de la fiesta. Produites avec des budgets dérisoires, ces émissions où sont à l'honneur la musica des mariachis, la danse, les costumes colorés et les traditionnels chapeaux de cowboy, mais surtout les plantureuses jeunes filles, mettent un peu de gaieté dans le coeur des vieux snowbirds. Pour vous donner un aperçu de leurs soirées mexicaines, le P'tit (vieux snowbird) en a filmé un bout. Dommage qu'il n'ait pas filmé l'assistance : une cinquantaine de vieux (même très vieux) Mexicains, la plupart édentés, en vieilles chemises à carreaux et portant leur sombrero, debouts dans les estrades, se déhanchant au rythme de la musique! Comment ne pas rire?
P.S. Je ferai des tacos pour souper...
jeudi 8 décembre 2016
La 'bad luck'...
Pourquoi faut-il que l'on ne retienne d'une aventure, d'un voyage, d'une fête, que la 'bad luck' qui nous est arrivée et qui 'assombrit' un tableau par ailleurs parfait? J'ai, comme bien d'autres malheureusement, cette fâcheuse habitude. Et en dépit d'une sérieuse introspection, je n'arrive pas à retrouver une totale sérénité. Mon seul exutoire demeure l'écriture...
Ces photos ont été prises par notre ami Ron Wolfgram! Merci!
Hier, le P'tit a décrété que c'était une journée parfaite pour sortir le kayak et, pourquoi pas, atteindre un petit groupe d'îlots situés dans la baie en vis-à-vis de Bayview. Juste assez de vent pour s'y rendre et revenir à voile. J'étais bien d'accord! Alors qu'à l'aller, on a eu de beaux rouleaux pour surfer avec le kayak, on a dû approcher le secteur à la rame en raison des (très) hauts fonds, mais ces îlots étaient envahis par les cormorans et les pélicans. Heureusement qu'on ne peut 'enregistrer' l'odeur, parce que vous comprendriez la raison pour laquelle nous avons oublié d'y débarquer pour luncher.
Notre objectif étant atteint, on amorce notre retour. Avant de s'élancer avec la voile et la dérive, il fallait atteindre des eaux plus profondes. Le vent prenait de la force et la baie se couvrait de vagues de plus en plus désordonnées. Mais à part les éclaboussures, tout allait bien. On a même été escortés par une horde de dauphins bien dodus qu'on pouvait presque toucher! Ils sortaient à deux, à trois et même à quatre! Ils coursaient avec nous! Un moment de pur ravissement que je n'ai malheureusement pas immortalisé parce que mes petits vidéos avaient drainé mes piles neuves.
Le vent était si fort et les vagues tellement désordonnées que le kayak et les flotteurs en tremblaient. Et dans le chaos le plus total, la pagaie pourtant bien ancrée dans son support, s'est détachée et est tombée à l'eau. Demi-tour immédiat et récupération de la pagaie qui s'enfonçait. C'est alors qu'on a réalisé que le pédalier de Jacques, qu'il avait appuyé sur la pagaie pour dégager l'espace à ses pieds, manquait à l'appel..... Il repose désormais au fond des eaux opaques de la baie...
Nous sommes rentrés en silence...
OK, nous sommes sains et saufs... OK, notre navire n'a pas subi d'avaries... Mais ce pédalier est ce qui est de plus dispendieux à remplacer après le kayak lui-même.... Comme dirait ma chère amie Lise D., qui a inspiré le titre de mon blogue, 'On braillera plus tard... on aura toujours des larmes...!'
Je me suis donc assise dehors, sur le deck, avec une bière et mes Doritos...
vendredi 2 décembre 2016
Première vraie sortie en kayak!
Finalement de bonnes conditions pour une première véritable sortie en kayak dans la baie. Avec tous les accessoires : voile et flotteurs. Mais on n'avait pas donné vingt coups de pédales, qu'on revenait au quai pour réparer le gouvernail dont la tige était cassée (disons qu'elle était 'disparue'). On avait une tige de remplacement, mais il faudra en commander une autre... au cas... Un peu plus loin, un flotteur mal fixé nous a donné une petite frousse lorsqu'il s'est détaché... lui aussi vite replacé. On garde le cap sur notre objectif : se rendre à proximité de la Coast Guard et faire un tack vers le pont pour le traverser et rentrer au parc.
Mais le vent nous a abandonnés, encore une fois.... Comme les piles de la caméra alors que les dauphins se pointaient et qu'on allait passer sous le pont, et mon petit chapeau qu'un coup de voile a arraché. Jacques a fait demi-tour et l'a repêché.
On était tout de même bien contents de notre sortie. Bonne remise en forme au niveau des mollets!
Mais le vent nous a abandonnés, encore une fois.... Comme les piles de la caméra alors que les dauphins se pointaient et qu'on allait passer sous le pont, et mon petit chapeau qu'un coup de voile a arraché. Jacques a fait demi-tour et l'a repêché.
On était tout de même bien contents de notre sortie. Bonne remise en forme au niveau des mollets!
J'oubliais de vous dire que notre ami Ron est installé juste à côté de nous. Très agréables retrouvailles... comme si on s'était laissés hier!
vendredi 25 novembre 2016
En m'berçant su'l'perron...
Sur ma (très) confortable chaise berçante offerte par Jean et Solange (vous n'auriez pas dû, mais je l'apprécie tellement!), j'attends un orage qui se ne manifestera finalement pas. On aurait bien voulu faire une sortie en kayak, histoire de brûler les innombrables calories avalées hier au souper de Thanksgiving offert par le manager, mais l'absence de vent cet avant-midi et la menace d'un orage en fin d'après-midi nous ont fait reporter ce projet à demain. On a cependant effectué toutes nos commissions en vélo, ce qui devrait compenser pour cette inactivité imposée.
Le souper de Thanksgiving (servi pour une fois à une heure raisonnable, soit à 16h30) était délicieux et hypercalorique comme il se doit. Et je n'ai aucun remord...
mercredi 23 novembre 2016
Fais des beaux z'yeux à matante!
Un orage imprévu (ou on n'a pas bien entendu...) a quelque peu retardé la chirurgie, mais le docteur P'tit a finalement 'ouvert' le thorax... ou le crâne (ça dépend du point de vue...), et procédé au remplacement des z'yeux du Précieux. Mais il est difficile de voir les résultats avant la tombée de la nuit...
Nous avons donc fait un petit road test en compagnie de Sirius XM (des fois, ils nous font la surprise d'un débrouillage gratuit) dans les rues avoisinantes moins bien éclairées (on a l'embarras du choix). Le résultat ne m'a pas semblé 'spectaculaire' (mais qu'est-ce que j'y connais en phares?) mais le monsieur est satisfait... Au moins, ils fonctionnent! Encore un léger ajustement en hauteur et on y verra comme en plein jour!
Le premier oeil est installé... |
... l'autre attend son tour. |
Le docteur est satisfait... Reste à refermer le Précieux! |
mardi 22 novembre 2016
Lumos!!!*
Sur la route, une fois Galarneau couché, le P'tit ne rate aucune occasion de chialer sur le pauvre éclairage des phares du Précieux. 'J'vois rien, tab....!!!'. Je pensais qu'avec ses nouvelles lunettes (l'optométriste disait qu'elles étaient sensées améliorer sa vision au volant, mais pas son caractère à ce que je vois...), le 'problème' rentrerait dans l'ordre, mais non... Même litanie durant tout le voyage, si bien qu'il se promettait de changer les phares du RAM le plus tôt possible (voire 'immédiatement'). Et devinez quoi? Les phares de ses rêves étaient dans ses favoris.... Restait juste à passer à la caisse! Facile!
On vient de nous livrer lesdits superphares (à 19h00!) et si ce n'était de la noiceur, ils seraient déjà installés... Demain soir, sortie en ville... C'est (bien) mieux d'éclairer à 500 pieds en avant! Sinon, je prends ma baguette et prononce 'Endoloris!!!'*
* Formules magiques de Harry Potter
samedi 19 novembre 2016
En plein dans le front!
On ne pouvait plaider l'ignorance... Les météorologues nous en parlaient depuis le début de la semaine : l'arrivée du front froid pour vendredi! Jacques avait heureusement tout sécurisé avant le souper. D'expérience, nous savons que l'on ne niaise pas avec ce type de conditions. On a tout de même eu la chance d'apprécier un début de soirée chaud et calme, même une petite marche autour du pâté de maisons et la balancelle du manager.
Vers 20h30, notre radio météo s'est spontanément réveillée pour nous aviser d'une alerte météo! N'empêche que je ne m'attendais pas à un début si brusque des bourrasques de vent et de pluie. Les bananiers envahissants derrière la grosse se sont fait brasser en démon! La grosse aussi... Impossible de se concentrer sur mon livre... Le vent et la pluie se sont finalement suffisamment calmés, nous permettant de dormir jusque vers 06h00.
Nos amis Diane et Jean devaient prendre la route tôt ce matin, en direction du Mexique. Avec le vent et le mercure à peine au-dessus de 60, ce n'est pas le meilleur matin pour entreprendre ce voyage... Bien hâte d'avoir de leurs nouvelles...
P.S. On a fait, cet après-midi, notre première sortie en kayak. Sans flotteurs... En raison du vent et de la marée, on s'en est tenu aux canaux de la zone Little Saigon et de l'endroit où l'on répare les plateformes de forage. On a même vu des spatules rosées (Roseate spoonbills), de magnifiques oiseaux qui fouillaient la vase à marée basse, mais ils étaient si loin, et mon zoom si peu puissant, que je n'ai même pas songé à les photographier.
Vers 20h30, notre radio météo s'est spontanément réveillée pour nous aviser d'une alerte météo! N'empêche que je ne m'attendais pas à un début si brusque des bourrasques de vent et de pluie. Les bananiers envahissants derrière la grosse se sont fait brasser en démon! La grosse aussi... Impossible de se concentrer sur mon livre... Le vent et la pluie se sont finalement suffisamment calmés, nous permettant de dormir jusque vers 06h00.
Nos amis Diane et Jean devaient prendre la route tôt ce matin, en direction du Mexique. Avec le vent et le mercure à peine au-dessus de 60, ce n'est pas le meilleur matin pour entreprendre ce voyage... Bien hâte d'avoir de leurs nouvelles...
P.S. On a fait, cet après-midi, notre première sortie en kayak. Sans flotteurs... En raison du vent et de la marée, on s'en est tenu aux canaux de la zone Little Saigon et de l'endroit où l'on répare les plateformes de forage. On a même vu des spatules rosées (Roseate spoonbills), de magnifiques oiseaux qui fouillaient la vase à marée basse, mais ils étaient si loin, et mon zoom si peu puissant, que je n'ai même pas songé à les photographier.
mardi 15 novembre 2016
La rencontre tant attendue!
Nos amis Jean et Diane passeront l'hiver au Mexique. Et lorsqu'on a su que leur groupe s'arrêtait pour quelques jours à Donna, on s'est promis de se donner rendez-vous dans le coin. Promesse tenue! Même le soleil et la chaleur y étaient. Enfin!
C'est sur la recommandation de Solange que nous avons opté pour le restaurant italien Olive Garden de Weslaco. Et Solange, tu ne t'es pas trompée : tout était succulent! Et que dire du plaisir de se retrouver, comme ça, à la limite des Etats-Unis... j'allais dire avant le mur... ça n'a pas de prix!
Jacques, Jean, Diane et moi! |
dimanche 13 novembre 2016
Adaptés? Presque!
Un autre réveil sous les nuages et la pluie légère (mais persistante)... le troisième consécutif. Mercure sous les 70 F. Le système fait du surplace. Un bon café et Les Sentinelles de l'air à la télé (pas besoin de vous dire que la première chose qu'a faite le p'tit, c'est d'installer l'antenne de télé!) font leur travail sur le moral ce matin.
Diane et Jean devraient être arrivés à Donna depuis hier. Je m'attendais à ce qu'on se voit cet avant-midi pour un brunch, mais n'ayant pas reçu de leurs nouvelles, nous restons stand-by.
J'aime beaucoup la nouvelle roulotte et son confort. Et son espace. Et la vue! Dès que le soleil se montrera le nez, je vais dégager le deck des feuilles de bananier fanées et y installer chaises et table. Un verre de vino dans une main et un bon livre dans l'autre, je devrais aimer ce petit coin...
Note à moi-même : Il y a un (&$/@) de chat, sans laisse!, sous une roulotte à gauche...
Diane et Jean devraient être arrivés à Donna depuis hier. Je m'attendais à ce qu'on se voit cet avant-midi pour un brunch, mais n'ayant pas reçu de leurs nouvelles, nous restons stand-by.
J'aime beaucoup la nouvelle roulotte et son confort. Et son espace. Et la vue! Dès que le soleil se montrera le nez, je vais dégager le deck des feuilles de bananier fanées et y installer chaises et table. Un verre de vino dans une main et un bon livre dans l'autre, je devrais aimer ce petit coin...
Note à moi-même : Il y a un (&$/@) de chat, sans laisse!, sous une roulotte à gauche...
vendredi 11 novembre 2016
Installés? Presque!
Après une grosse semaine passée à Bird Island Basin (Padre Island), on a eu envie de conclure notre périple vers Port Isabel. En partant de là vers 15h30, après la vidange des réservoirs, on a pu traverser Corpus Christi avant le traffic, souper à une heure raisonnable sur la 77 (la plus belle de toutes), et arriver à Port Isabel vers 20h00... sous la pluie... Dodo dans le stationnement du WM, évidemment, d'où on est partis à pied pour voir les places disponibles au parc. Le manager et son épouse nous ont accueillis chaudement et nous ont offert un bel (enfin, un des plus beaux ici...) emplacement sur le bord du canal. Nous aurons même un deck privé! Nous attendons que la pluie cesse pour descendre le kayak et placer définitivement la roulotte. Suite un peu plus tard...
mardi 8 novembre 2016
Rendus? Presque!
Il était presque 11h30,
dimanche le 30 octobre, lorsqu'on Jacques a mis le shifter sur le D
et que commençait notre périple vers le Texas. On est toujours
nerveux au moment du départ, mais cette année, c'est avec une
nouvelle roulotte, AKA La Grosse, qu'on voyage. Le RAM et La Grosse
s'entendent bien finalement! Même si Jacques n'a passé aucune
remarque sur la conduite, mais je suis encore trop insécure pour
prendre le volant. Les pleins d'essence (parce qu'il a eu beaucoup
soif, le RAM), qu'on appréhendait tant en raison de la longueur des
véhicules, n'ont causé aucun problème majeur (Jacques a dû faire
marche arrière assez souvent en raison de l'exiguïté des stations
services).
Revenons au voyage... Une
moyenne de 850 kilomètres (sur des surfaces tellement détériorées...) en une douzaine d'heures par jour. La
première nuit a été très froide (0ºC
dans la roulotte au lever) mais j'avais de bonnes couvertures; les
nuits suivantes ont été très confortables, sinon très chaudes.
Nous avons d'abord couché à la sortie 199 de la 401 (près de
London), puis à Terre Haute, IN, à la sortie 130 de la 30 (passé
Little Rock, AK), et Wharton, TX, après avoir traversé Houston vers
21h30. Finalement, nous avons franchi l'entrée du parc North Padre
Island (Corpus Christi) vers 12h30 le 3 novembre. Jacques aime bien
faire un premier arrêt ici pour faire de la planche et rencontrer
ses amis. Pour moi, c'est une pause bien appréciée.
On a beaucoup d'ombre, mais derrière! |
Ce brave Tang... |
On a souvent droit à de magnifiques couchers de soleil! |
Même de l'intérieur! |
Ici, à Bird Island Basin, le terrain est peu occupé, donc on n'est collés sur personne. On a retrouvé notre ami Tang qui est plus que heureux de pratiquer son français. Même Jo-Ann, une aînée de l'Ontario, venue faire un peu de planche avant de faire du ski au Canada. Mon Jacques a sorti son anglais du dimanche... J'aime l'entendre.... Il s'est même amélioré! Il met quelques verbes à l'imparfait maintenant!
Et que dire que La Grosse?
Elle est si vaste, si belle, si 'tout'! Je n'y crois pas encore! Je
vais m'adapter, évidemment, et apprécier tout ce confort cet hiver.
En passant, je n'ai pas
accès à internet comme lors des dernières années. Le hotspot
acheté l'an dernier est désactivé à perpétuité parce que non
utilisé durant plusieurs mois, m'a dit la madame de Straight Talk
finalement rejointe par téléphone. Il faut en acheter un autre (50
US$) qu'elle rajoute... Ce à quoi j'ai répliqué que, en tant que
Canadian Snowbird, j'étais bien désappointée et que je ne
rachèterais (ni recommanderais) son produit. J'ai mon orgueil... et
une tête de cochon... et je devrais suivre à cette famine
d'internet... On avait une vie avant internet, non? C'est donc d'un
bon vieux McDo que je vous donne des nouvelles.
La deuxième phase de
notre voyage commencera lorsque nous nous installerons à Port Isabel dans quelques jours. J'aurai alors accès à internet... donc
à vous tous!
P.S. Vous pouvez m'envoyer
des commentaires dont j'autoriserai la publication, contrairement aux
spams dont je suis la cible.
NOTE À MOI-MÊME
Changer ma Visa Desjardins
pour une Mastercard de la BN : alors qu'elle était acceptée
dans 95 % des stations d'essence depuis deux ans, elle a été
refusée dans 95 % de celles-ci cette année. Grrrrr....
samedi 22 octobre 2016
Sans commentaires....
Mon blogue est la cible de vilains spams dans mes (trop peu nombreux) commentaires. Alors, pour un certain temps, je vais les bloquer... Pour m'auto-féliciter, je m'imaginerai tous les bons mots d'encouragement que m'auraient envoyés mes innombrables lecteurs.
A part cet irritant, on est dans les préparatifs par dessus la tête. La pluie abondante nous complique un peu la tâche, mais après l'été fantastique qu'on a eu, il est plutôt gênant de se plaindre. Ne désespérez pas... je reprends le crachoir dans pas long!
samedi 23 juillet 2016
Les gars avec les gars, les filles avec les filles!
Il devait faire (ben) beau. Il devait faire (ben) chaud. On devait être tous autour ou dans la piscine de Solange et Jean. Mais Dame Nature en a décidé autrement avec un bon orage. Même chose pour le souper : la panne d'électricité devait être réglée vers 15h00, on devait utiliser la plaque électrique pour faire dorer les pains pour les hot-dogs et les hamburgers... Hydro-Québec en a décidé autrement : c'est à 20h00 que le courant est revenu!
Mais pour être francs, dans le confort de la maison de nos hôtes, Jean et Solange, nous n'avons pas souffert de cette panne prolongée. Et nous avons eu un délicieux souper grâce au BBQ de Jean, à la contribution de tous et Ricardo avec ses recettes de pain aux bananes moelleux et de tarte crumble aux framboises-ramassées-la-veille-par-la-soussignée!
Les gars : Ray, Jean, Gilles dit Ti-Pit et Jacques |
Les filles : Solange, Marielle et Diane |
J'oubliais... Notre ami Alain (absent sur les photos parce qu'il devait quitter plus tôt) est arrivé au volant d'une magnifique Mustang rouge, la capote bien en place because la pluie... J'ai bien essayé de lui rendre service en lui offrant (avec insistance pourtant) d'approcher son bolide de la porte... mais il a refusé ma proposition pourtant bien désintéressée...
Petite note pour mon amie Nicole-de-Montréal : il paraît que les sièges ne sont pas si confortables... faudra peut-être considérer louer un autre type d'auto pour notre escapade de 2017...
mardi 19 juillet 2016
De Soyouz à USS Enterprise!
Qui a dit 'Tout vient à point qui sait attendre'? Ce proverbe prendrait ses origines dans l'oeuvre de Clément Marot (source : L'Internaute). Nous, ce n'est pas qu'on ait su attendre... on n'était tout simplement pas dûs.
Toujours est-il que dans notre recherche d'une certaine marque de roulottes à sellette permettant de mettre notre kayak sur le toit, on en avait repéré une à Victoriaville. Qui avait besoin de beaucoup d'amour... et de Mr. Net! Plusieurs courriels seront échangés avec le vendeur, mais on n'est pas si convaincus que ça. C'est alors que notre ami Georges (qui devait ouvrir les yeux pour nous sur les sites de petites annonces), informé de nos démarches, nous envoie ceci :
Toujours est-il que dans notre recherche d'une certaine marque de roulottes à sellette permettant de mettre notre kayak sur le toit, on en avait repéré une à Victoriaville. Qui avait besoin de beaucoup d'amour... et de Mr. Net! Plusieurs courriels seront échangés avec le vendeur, mais on n'est pas si convaincus que ça. C'est alors que notre ami Georges (qui devait ouvrir les yeux pour nous sur les sites de petites annonces), informé de nos démarches, nous envoie ceci :
Oh là là! Les photos de l'intérieur et de l'extérieur sont éloquentes! C'est la roulotte de nos rêves! Une visite (satisfaisante), un essai d'arrimage avec le camion (qui n'a pas bronché), une offre (raisonnable), et retour à la maison avec les doigts croisés... Un message nous attend : notre offre est acceptée! Il fallait vendre notre Soyouz sans perdre de temps... Sur la lancée de notre chance, elle trouve preneur deux jours plus tard! Ceux et celles qui me connaissent, savent que je suis une personne (assez) réfléchie, qui doute (presque) toujours, qui sous-pèse le pour et le contre... J'étais, comme on dit, peinturée dans un coin! Il faut savoir assumer ses décisions...
Notre 'USS Enterprise', elle est (tellement) grosse, (tellement) longue, (tellement) belle... Rien de comparable avec notre petite capsule 'simplicité volontaire' qui a (pourtant) fait notre affaire durant près de huit ans (le temps passe vite, hein?). Grâce à Georges, nous ferons dorénavant du camping de bourgeois...
Beam us up, Scotty!
samedi 2 juillet 2016
Charles : Une légende désormais...
Légende : Représentation (...) des exploits de quelqu'un et qui se conserve dans la mémoire collective (source : Larousse)
Sa vie s'est arrêtée officiellement le 23 juin. En fait, elle s'est arrêtée il y a une couple d'années, lorsque son coeur et les métastases l'ont forcé à faire le (douloureux) deuil de sa vie active et de ses passions...
La cérémonie d'adieu que son fils Christian a organisée aujourd'hui était empreinte de sobriété, de sérénité, d'amour, d'amitié... De beaux et tendres témoignages pour un homme qui ne laissait personne indifférent. Son fils m'a demandé de parler du Charles des Iles de la Madeleine; j'ai spontanément dit oui, quoique devant la page blanche, j'ai eu de la difficulté à résumer en quelques paragraphes les nombreux souvenirs que j'avais de lui. C'a donné ceci :
Sa vie s'est arrêtée officiellement le 23 juin. En fait, elle s'est arrêtée il y a une couple d'années, lorsque son coeur et les métastases l'ont forcé à faire le (douloureux) deuil de sa vie active et de ses passions...
La cérémonie d'adieu que son fils Christian a organisée aujourd'hui était empreinte de sobriété, de sérénité, d'amour, d'amitié... De beaux et tendres témoignages pour un homme qui ne laissait personne indifférent. Son fils m'a demandé de parler du Charles des Iles de la Madeleine; j'ai spontanément dit oui, quoique devant la page blanche, j'ai eu de la difficulté à résumer en quelques paragraphes les nombreux souvenirs que j'avais de lui. C'a donné ceci :
Je
m'appelle Sylvie Bruneau et j'ai accepté de vous parler du Charles
des Iles de la Madeleine parce que même s'il est de notoriété
publique que Charles y a passé une trentaine d'étés, il semble
qu'il n'était pas très bavard sur ce qu'il y faisait, sur ce qu'il
y vivait. Je ne fais pas de planche à voile, mais j'ai passé
beaucoup d'heures sur le banc, avec Charles, à admirer le beau
spectacle des véliplanchistes sur la lagune du Havre-aux-Basques.
Fin
des années '90, je me souviens de Charles comme d'un homme qui
s'imposait dans le groupe. Le mâle alpha de la lagune. Sa compagne
d'alors était l'une des plus belles, et il en était fier. Il avait
la réputation de manoeuvrer des planches et des voiles
surdimensionnées des heures durant. Il avait exploré et
photographié tous les racoins des Iles, vu tant de couchers de
soleil. Très tôt le matin, s'il ne foulait pas une plage de ce
paradis, on pouvait le voir sur la Route 199 en patins à roues
alignées ou en vélo. Comment il est entré dans notre vie, à
Jacques, mon mari, et moi? Probablement parce qu'il fréquentait lui
aussi le Parc de la Yamaska. Année après année, on le retrouvait
avec plaisir, comme le reste de la belle gang. Charles et Jacques
sont rapidement devenus complices. Les deux compères, adeptes du
même style de planche, étaient inséparables.
Charles
ne faisait pas de camping comme les autres planchistes. Il était le
fidèle locataire estival de Jeanne d'Arc et Laurent qui lui cédaient
leur grande maison à Havre-Aubert, et lorsqu'ils n'ont plus été en
mesure de le faire, ils l'ont chaudement recommandé à une amie qui
a finalement accepté de louer sa maison à ce monsieur tranquille
et méticuleux. Et Charles savait soigner ses entrées chez ses
hôtes qui, en retour, le gavaient de gâteries madeliniennes. Il en
a mangé des pots-en-pot, du homard, des carrés aux dattes, des
galettes. Et même les petits bleuets sauvages que je ramassais
patiemment dans le champ de la lagune; il avait une façon bien à
lui de me les soutirer...
En
dépit de son franc parler et de ses commentaires quelquefois
cinglants sur les gens, Charles était un véritable gentleman,
prêtant sa chaise à une jeune maman, portant secours à une autre
qui lui en sera toujours reconnaissante. Il avait la cote avec les
filles.
Nous
n'étions pas là lors de son dernier séjour aux Iles en 2014, mais
on nous a dit qu'il n'avait déjà plus la force de faire de la
planche à voile. Certains l'ont surpris en pleurs sur son banc.
Quel deuil pour ce grand sportif qui, non sans déchirement, a posé
le geste ultime de céder son équipement à une petite famille de
planchistes passionnés. Un geste de renonciation, d'abdication face
à sa condition, mais surtout de grande générosité.
Ces
dernières années, la communauté des planchistes de la lagune a
assisté impuissante aux ravages de sa maladie. Et pour qu'on ne
l'oublie pas, elle a décidé de perpétuer son souvenir en apposant
une plaque sur LE banc sur lequel Charles a passé son dernier été,
le regard dirigé vers la lagune et ses voiles... Le banc
Charles-Codère.
Charles,
s'il y a un speed spot de l'autre côté, tu l'as sûrement trouvé
et tu t'y rends tous les jours. Et j'oubliais de te dire :
Sandra et Hugo, Sylvie et Simon, Denise et André, Marie-France et
Gervais, Raoul et Françoise, Christiane et Claude, Jacinthe et Dany,
Claude, Louis et Gilles, Linda et Alain, Karine et Jean-François, te
saluent et parleront de toi longtemps.
C'est ça qui nous trouble, Jacques et moi...
Je vais attendre un peu avant d'enlever son nom de mes contacts... le temps de réaliser son départ...
dimanche 28 février 2016
Beau témoignage d'amitié!
Le cancer rend la vie difficile à notre ami Charles en contrecarrant tous ses projets de vie : exit les sports (ski, rollerblade, vélo, planche à voile), exit les voyages (aux Iles et ailleurs), exit l'autonomie et l'indépendance dans son logement... Pas facile pour ce colosse qui n'en a toujours fait qu'à sa tête!
Parmi tous ses renoncements, celui de passer l'été aux Iles de la Madeleine est celui qui l'affecte sûrement le plus. C'était sa retraite estivale depuis plus de vingt ans. En plus de la marche et du rollerblade, c'est principalement la planche à voile qu'il pratiquait à la lagune du Havre-aux-Basques. Désormais, sa santé ne lui permettra plus de faire le trajet vers les Iles et de pratiquer la planche.
Alors, si Charles ne peut plus aller aux Iles, pourquoi les Iles ne viendraient-elles pas à lui?
A la dernière minute, mon amie Karine et moi avons réuni à Sherbrooke la gang de planchistes de la lagune du Havre-aux-Basques. Des amis d'aussi loin que Rimouski, Québec, Val-David, Morin-Heights, St-Denis de Brompton, Montréal, ont répondu à l'appel. Surprise totale pour Charles qui a été touché par cette démonstration d'amour! On lui a annoncé qu'il aurait désormais un banc à son nom à la lagune; affaibli par le cancer et la maladie cardiaque, il a passé beaucoup de temps sur ce banc. Hugo et Sandra lui ont remis un album des meilleurs souvenirs des Îles, album qu'il a regardé tout le long du trajet de retour à sa résidence. C'est un gars fatigué mais heureux qu'on a ramené chez lui!
Parmi tous ses renoncements, celui de passer l'été aux Iles de la Madeleine est celui qui l'affecte sûrement le plus. C'était sa retraite estivale depuis plus de vingt ans. En plus de la marche et du rollerblade, c'est principalement la planche à voile qu'il pratiquait à la lagune du Havre-aux-Basques. Désormais, sa santé ne lui permettra plus de faire le trajet vers les Iles et de pratiquer la planche.
Alors, si Charles ne peut plus aller aux Iles, pourquoi les Iles ne viendraient-elles pas à lui?
A la dernière minute, mon amie Karine et moi avons réuni à Sherbrooke la gang de planchistes de la lagune du Havre-aux-Basques. Des amis d'aussi loin que Rimouski, Québec, Val-David, Morin-Heights, St-Denis de Brompton, Montréal, ont répondu à l'appel. Surprise totale pour Charles qui a été touché par cette démonstration d'amour! On lui a annoncé qu'il aurait désormais un banc à son nom à la lagune; affaibli par le cancer et la maladie cardiaque, il a passé beaucoup de temps sur ce banc. Hugo et Sandra lui ont remis un album des meilleurs souvenirs des Îles, album qu'il a regardé tout le long du trajet de retour à sa résidence. C'est un gars fatigué mais heureux qu'on a ramené chez lui!
Au-delà de ce témoignage d'amour à Charles, on sentait que ces amis de longue date étaient heureux de se retrouver durant cet hiver bizarre. Les conversations étaient animées, les accolades nombreuses. Rien que du bonheur. Rien que de l'amitié. Amitié si précieuse, si rare...
mercredi 3 février 2016
Quelques mal-aimés
L'air salin, mais surtout la négligence humaine caractéristique de cette région, ont causé la mort lente mais inéluctable de ces beautés d'autrefois.
mardi 2 février 2016
Réadaptation physique et psychologique
Il y a une fine couche de neige sur la galerie... Tombée quand? Aucune idée! Je dois me réhabituer à voir du blanc au lieu du vert, du brun et des couleurs des fleurs d'hibiscus. Je dois me réhabituer à entendre du français à la télé, à parler à mes voisins arrêtés pour nous saluer notre retour en français. Je dois me réhabituer à l'espace de ma 'grande' maison en comparaison à celui de notre capsule, au retour sur terre. Même si cette fonction est plus rigide avec l'âge, je suis toujours capable d'adaptation et de réadaptation!
Au réveil, je suis sortie du lit (tellement plus confortable) en posant les pieds sur le tapis au lieu de me glisser à petits coups pour m'en sortir. J'ai eu à faire plus de deux pas pour aller à la toilette, et descendre plus de deux marches d'escalier pour arriver dans la cuisine et préparer et café. J'ai réanimé mon vieux poêle à bois qui jette déjà sa chaleur. Et le top des plaisirs : mon bon Lazyboy qui avait conservé la forme de mon corps (et qui la conservera indéfiniment tellement il est vieux).
Comme à chaque voyage, c'est l'heure du bilan. Disons qu'à presque tous les points de vue, c'était le meilleur voyage de retour depuis qu'on va au Texas, soit 2011. Jacques avait trouvé la fenêtre parfaite pour revenir. Les trois jours pour traverser les Etats-Unis et la journée pour traverser l'Ontario et rentrer chez nous au Québec, ne pouvaient être plus parfaits. La nuit la plus froide, à Cambridge ON, était à +2... Méchant contraste avec les -14C de 2014 et 9C de 2015. Jacques était également particulièrement en forme : il a conduit 90 % des 4000 km. Il me semblait même avoir rajeuni... C'était plus remarquable lorsqu'il a démarré sa souffleuse (parce qu'on avait tout de même 20 cm de neige dans la cour) : le petit garçon en lui était heureux! Et que dire lorsqu'il a sorti son VTT... Finalement, l'eau n'avait pas gelé comme certaines années : la douche bien chaude a fait son travail et a favorisé notre sommeil bien profond!
Une grosse journée nous attend. Nous devons enlever le kayak du toit de la roulotte et stationner le camion et la roulotte ailleurs pour dégager l'entrée. Il reste toute la 'guénille' à sortir de la roulotte, le reste ayant été rentré pour éviter le gel. Et comme notre voisin a commencé à entailler, il faudra s'y mettre sans tarder. C'est d'ailleurs ce qui a motivé son retour hâtif.
Il me reste quelques photos du Texas à publier. Je ferai probablement un petit montage un bon soir.
Mais disons que pour ce matin, c'est assez... Je regarde toutes ces choses à ranger, ce plancher qui a besoin d'un coup de vadrouille, cette vaisselle qui occupe mon petit comptoir, et j'aimerais avoir une baguette magique!
Au réveil, je suis sortie du lit (tellement plus confortable) en posant les pieds sur le tapis au lieu de me glisser à petits coups pour m'en sortir. J'ai eu à faire plus de deux pas pour aller à la toilette, et descendre plus de deux marches d'escalier pour arriver dans la cuisine et préparer et café. J'ai réanimé mon vieux poêle à bois qui jette déjà sa chaleur. Et le top des plaisirs : mon bon Lazyboy qui avait conservé la forme de mon corps (et qui la conservera indéfiniment tellement il est vieux).
Comme à chaque voyage, c'est l'heure du bilan. Disons qu'à presque tous les points de vue, c'était le meilleur voyage de retour depuis qu'on va au Texas, soit 2011. Jacques avait trouvé la fenêtre parfaite pour revenir. Les trois jours pour traverser les Etats-Unis et la journée pour traverser l'Ontario et rentrer chez nous au Québec, ne pouvaient être plus parfaits. La nuit la plus froide, à Cambridge ON, était à +2... Méchant contraste avec les -14C de 2014 et 9C de 2015. Jacques était également particulièrement en forme : il a conduit 90 % des 4000 km. Il me semblait même avoir rajeuni... C'était plus remarquable lorsqu'il a démarré sa souffleuse (parce qu'on avait tout de même 20 cm de neige dans la cour) : le petit garçon en lui était heureux! Et que dire lorsqu'il a sorti son VTT... Finalement, l'eau n'avait pas gelé comme certaines années : la douche bien chaude a fait son travail et a favorisé notre sommeil bien profond!
Une grosse journée nous attend. Nous devons enlever le kayak du toit de la roulotte et stationner le camion et la roulotte ailleurs pour dégager l'entrée. Il reste toute la 'guénille' à sortir de la roulotte, le reste ayant été rentré pour éviter le gel. Et comme notre voisin a commencé à entailler, il faudra s'y mettre sans tarder. C'est d'ailleurs ce qui a motivé son retour hâtif.
Il me reste quelques photos du Texas à publier. Je ferai probablement un petit montage un bon soir.
Mais disons que pour ce matin, c'est assez... Je regarde toutes ces choses à ranger, ce plancher qui a besoin d'un coup de vadrouille, cette vaisselle qui occupe mon petit comptoir, et j'aimerais avoir une baguette magique!
Mais on se calme... et chose certaine, tout ce travail, personne va nous le voler!
lundi 1 février 2016
Pour vous rassurer
Juste pour vous dire qu'on est en Canada depuis hier soir! On a couché au OnRoute de Cambridge pour prendre la route à 03h00 ce matin (j'ai utilisé mon cellulaire comme réveil, mais j'avais oublié de désactiver le mode avion) au lieu de 04h00. On était quasiment seuls sur 401 Express pour traverser Toronto!
J'écris de Port Hope, ON. Jacques fait du rattrapage de sommeil et moi, j'attends que le BK ouvre pour prendre un bon déjeuner. Il fait 5 celcius.... seulement, mais c'est pas mal mieux qu'à pareille date l'an dernier (-13). Et contrairement à l'an dernier, il n'y a pas de neige aux abords de la 401.
Bon, je vois que le BK se prépare à ouvrir. Et que sur trois employés, il y a deux assez vieilles femmes (dans les 70!) qui sont de service... Je ne sais trop quoi en penser... J'espère que c'est parce qu'elles avaient envie de 'voir du monde'!
J'écris de Port Hope, ON. Jacques fait du rattrapage de sommeil et moi, j'attends que le BK ouvre pour prendre un bon déjeuner. Il fait 5 celcius.... seulement, mais c'est pas mal mieux qu'à pareille date l'an dernier (-13). Et contrairement à l'an dernier, il n'y a pas de neige aux abords de la 401.
Bon, je vois que le BK se prépare à ouvrir. Et que sur trois employés, il y a deux assez vieilles femmes (dans les 70!) qui sont de service... Je ne sais trop quoi en penser... J'espère que c'est parce qu'elles avaient envie de 'voir du monde'!
vendredi 29 janvier 2016
Décollage!
A 09h00 ce matin. Nous étions l'événement de la journée!
Soleil, chaleur et vent sud (dans le dos). Si ce n'eût été d'un gros accident de semi-remorque à Louise sur la US59 (plus d'une heure pour parcourir 3 kms), nous aurions fait plus de kilomètres que les six cent quelques d'aujourd'hui. Houston s'est traversée en une heure environ malgré un traffic assez intense mais fluide. Mon Jacques a toute mon admiration! Ah! j'ai quand même dû sortir la moitié de mon corps par la fenêtre pour changer de voie à une occasion (le gentil monsieur, je présume, devait me trouver bien drôle!), mais je n'avais pas le choix!
J'écris actuellement dans la cour du WM de Livingstone sur l'US 59. Selon mes notes de l'an dernier, c'est ici que nous avions fait notre première halte. Demain devrait être une grosse journée. Le p'tit a pris une bière light puis le lit! Je fais la même chose parce que le coq devrait chanter très tôt demain matin...
Il ne reste qu'une chaise à embarquer1 |
Petit comité d'aurevoir : (de gauche à droite) Ron, Martha, Richard, Bob et Joe |
Soleil, chaleur et vent sud (dans le dos). Si ce n'eût été d'un gros accident de semi-remorque à Louise sur la US59 (plus d'une heure pour parcourir 3 kms), nous aurions fait plus de kilomètres que les six cent quelques d'aujourd'hui. Houston s'est traversée en une heure environ malgré un traffic assez intense mais fluide. Mon Jacques a toute mon admiration! Ah! j'ai quand même dû sortir la moitié de mon corps par la fenêtre pour changer de voie à une occasion (le gentil monsieur, je présume, devait me trouver bien drôle!), mais je n'avais pas le choix!
J'écris actuellement dans la cour du WM de Livingstone sur l'US 59. Selon mes notes de l'an dernier, c'est ici que nous avions fait notre première halte. Demain devrait être une grosse journée. Le p'tit a pris une bière light puis le lit! Je fais la même chose parce que le coq devrait chanter très tôt demain matin...
mardi 26 janvier 2016
Le décompte est commencé!
Jacques regarde sa boule de cristal plusieurs fois par jour depuis deux-trois semaines. Et il est en train de me rendre maboule! Des jours, il y a une fenêtre (météorologique) ce vendredi, c'est-à-dire right now! Des jours, on devra attendre une autre semaine... Ce midi, c'était encore right now!
La pluie annoncée aujourd'hui est passée tôt ce matin, nous laissant un ciel couvert que le soleil perce à l'occasion. On devrait avoir de la pluie demain, ce qui nous laisserait la journée de jeudi pour tout emballer (le matériel de planche à voile, le kayak, l'antenne de télé, les chaises...). Je ne suis pas 'emballée' de partir, moi. Pas plus que les autres années d'ailleurs. J'ai gardé des souvenirs indélébiles de nos retours en Canada. Marquée à vie que je suis!
J'ai pris un peu d'avance : j'ai réactivé mon hotspot, non sans difficulté (j'avais pourtant bien écrit la marche à suivre...) et obtenu l'exemption pour les pneus d'hiver du camion (il ne me reste qu'à trouver une imprimante maintenant!). Il me restera plus qu'à sécuriser la vaisselle et nettoyer la cabine du camion du sable de North Flats!
Ok... j'ai hâte de retrouver ma maison, mais la route est longue, longue... et on se dirige tout droit sur l'hiver! Le bout le moins l'fun!
La pluie annoncée aujourd'hui est passée tôt ce matin, nous laissant un ciel couvert que le soleil perce à l'occasion. On devrait avoir de la pluie demain, ce qui nous laisserait la journée de jeudi pour tout emballer (le matériel de planche à voile, le kayak, l'antenne de télé, les chaises...). Je ne suis pas 'emballée' de partir, moi. Pas plus que les autres années d'ailleurs. J'ai gardé des souvenirs indélébiles de nos retours en Canada. Marquée à vie que je suis!
J'ai pris un peu d'avance : j'ai réactivé mon hotspot, non sans difficulté (j'avais pourtant bien écrit la marche à suivre...) et obtenu l'exemption pour les pneus d'hiver du camion (il ne me reste qu'à trouver une imprimante maintenant!). Il me restera plus qu'à sécuriser la vaisselle et nettoyer la cabine du camion du sable de North Flats!
Ok... j'ai hâte de retrouver ma maison, mais la route est longue, longue... et on se dirige tout droit sur l'hiver! Le bout le moins l'fun!
samedi 23 janvier 2016
Qui a enlevé le bouchon?
Nous avions prévu une sortie en kayak cet avant-midi, mais il fallait oublier ça : c'était écrit dans le ciel que le kayak, avec nous deux assis dedans, restait collé dans la vase. Et alors que la marée était revenue à un niveau acceptable, après une bière à 8% d'alcool (que nous a fait découvrir notre nouvel ami Ron, un amateur de bière) et une bonne douche, le courage (même les jambes...) nous a manqué.
Partie remise! Bientôt j'espère parce que le moment du départ approche. Plusieurs fois par jour, Jacques analyse les prévisions pour la fin du mois, lesquelles changent d'une fois à l'autre. Mais le soleil est revenu et le mercure se tient dans une zone bien confortable... Pourquoi se dépêcher de se les geler au Québec?
L'ancien voilier de Jerry gisait sur le côté... |
Le quai où nous mettons le kayak à l'eau; à peine deux pouces d'eau! |
Pas question de manger un bol de soupe dans le voilier du vieux Dan! |
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